L’ibéris amer, appelée scientifiquement Iberis amara, est une plante originaire d’Afrique du nord et de la péninsule ibérique, qui appartient à la famille des Brassicacées. Cette plante est également nommée noisetier de sorcière. Comment l’utiliser en phytothérapie ?
Quels sont ses principaux actifs ?
- des glycosides soufrés : des glucosinolates aux propriétés diurétiques, expectorantes, digestives, anti-inflammatoires et potentiellement anticancéreuses,
- des flavonoïdes : antioxydants, anti-inflammatoires, antiviraux,
- des stéroïdes : des cucurbitacines, une substance amère, potentiellement toxique,
- des saponines : propriétés anti-inflammatoires, immunostimulantes, mucolytiques, expectorantes,
- de l’huile essentielle : propriétés antiseptiques, antibactériennes et antifongiques, anti-inflammatoires,
- des tannins : composés phénoliques aux effets possibles astringents, anti-inflammatoires, antimicrobiens.
Dans quels cas utiliser l’ibéris amer ?
- soulager les affections respiratoires : asthme, bronchite, congestion nasale,
- soutenir la digestion : manque d’appétit, dyspepsie, intestin irritable, flatulences,
- apaiser les maladies articulaires : rhumatismes, arthrite, goutte,
- éliminer les toxines : stimule la production d’urine et la fonction hépatique et rénale, améliore la rétention d’eau.
Comment l’utiliser ?
- tisane : infuser 1 à 2 cuillères à café de plante séchée par tasse d’eau bouillante. Ajouter du miel ou du citron pour améliorer le goût, 3 tasses par jour.
- gélule : 1 à 3 gélules par jour.
- teinture-mère : de 15 à 45 gouttes par jour.
- huile essentielle : diluée dans une huile de support, en massage sur les articulations, les zones douloureuses ou congestionnées. En inhalation dans de la vapeur d’eau pour les voies respiratoires.
L’ibéris amer s’utilise davantage en médicament homéopathique : suivre la posologie du médecin.
Quelles précautions prendre à l’usage de l’ibéris amer ?
Cette plante est très peu étudiée. La prudence est de mise. C’est pourquoi elle est contre-indiquée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants.
Un surdosage pourrait provoquer des effets indésirables (problèmes digestifs, voire effets toxiques sur le foie et les reins).
Des interactions médicamenteuses avec les traitements diurétiques ou contre l’insuffisance rénale sont également possibles.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques.