Enthésopathie : causes, symptômes, traitement et mesures de prévention

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L’enthésopathie est une affection qui touche les tendons et les ligaments de votre corps. Si vous ressentez une douleur autour de vos articulations, ou si vous ressentez une tension dans un tendon ou un ligament affecté, il y a de fortes chances que ce soit un signe d’enthésopathie. Il est important de comprendre ce qu’est cette pathologie et comment y faire face si elle vous a été diagnostiquée. Dans cet article, vous découvrirez les causes de l’enthésopathie, ses symptômes, la façon dont ils peuvent être traités efficacement, ainsi que des conseils de soins personnels pour gérer la douleur.

L’enthésopathie : de quoi s’agit-il ?

L’enthésopathie est une affection qui touche les enthèses, c’est-à-dire les points d’attache des tendons, des ligaments et des autres tissus mous aux os. Elle peut provoquer des douleurs, des gonflements et des inflammations dans ces zones. Elle affecte souvent plusieurs sites du corps en même temps. Les sites courants de l’enthésopathie sont l’épaule, la hanche, la colonne vertébrale, le coude, le genou et le tendon d’Achille à l’arrière de la cheville.

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Quelles sont les causes de l’enthésopathie ?

Les causes possibles de l’enthésopathie sont les suivantes :

• Lésions de surmenage répétitif, comme celles observées chez les athlètes ou les ouvriers.
• Les microtraumatismes répétés liés à des activités comme la course à pied ou le soulèvement de poids.
• Maladies inflammatoires systémiques comme la polyarthrite rhumatoïde.
• Problèmes métaboliques comme le diabète.
• Prédisposition génétique.

L’enthésopathie : Comment la reconnaître ?

Elle peut provoquer toute une série de symptômes, dont la douleur, le gonflement, la sensibilité, la raideur, la réduction de l’amplitude des mouvements et la difficulté à bouger l’articulation touchée. Souvent, la zone est douloureuse même au repos ou lorsqu’elle n’est pas utilisée. Dans certains cas, l’enthésopathie s’accompagne de chaleur et de rougeur de la peau recouvrant la zone affectée.

La gravité des symptômes peut varier de légère à sévère en fonction de facteurs tels que la localisation et la cause sous-jacente des enthésopathies. Les personnes peuvent ressentir une douleur chronique qui dure plus de six mois ou une douleur aiguë, vive et intense, qui s’atténue avec le temps. D’autres symptômes tels que la faiblesse ou l’engourdissement peuvent également être présents dans certains cas. Les lésions enthésopathiques peuvent également entraîner des excroissances osseuses (ostéophytes) visibles sur des radiographies ou d’autres examens d’imagerie. Ces excroissances osseuses peuvent restreindre davantage les mouvements et aggraver l’ensemble des symptômes.

L’enthésopathie : Comment peut-on la prévenir ?

Un exercice régulier :

L’exercice renforce les muscles et les tendons tout en contribuant à réduire le stress. Les activités à faible impact comme la natation, le yoga, le tai-chi et la marche sont toutes de bons choix, car elles aident à renforcer les muscles sans trop solliciter les articulations. Les exercices de flexibilité tels que les étirements contribuent aussi à prévenir l’enthésopathie en augmentant l’amplitude des mouvements et en réduisant la raideur des articulations.

Une alimentation saine et équilibrée :

L’alimentation joue aussi un rôle important dans la prévention de l’enthésopathie. Une alimentation équilibrée, riche en fruits, en légumes, en céréales et en protéines, peut contribuer à maintenir un poids sain, ce qui réduit la pression sur les articulations. En outre, les aliments riches en acides gras oméga-3 – comme le saumon et d’autres poissons – peuvent réduire l’inflammation associée à l’enthésopathie. Il est également recommandé de prendre des suppléments de calcium pour la santé des os et de la vitamine D pour maintenir des muscles et des tendons solides.

Un repos suffisant après un effort physique ou un surmenage :

Il est ainsi essentiel de se reposer lorsque cela est nécessaire et d’éviter de surutiliser les zones articulaires, ce qui peut entraîner une usure ou des dommages supplémentaires. Si vous sentez que vous êtes sur le point d’atteindre votre limite physique, il est préférable d’arrêter avant que la douleur ou la gêne ne se transforme en quelque chose de plus grave, comme une enthésopathie. Parmi les autres conseils utiles, citons :

• Le port de chaussures de soutien pendant l’exercice ou les activités sportives.
• L’évitement des actions impliquant des torsions rapides ou des mouvements brusques.
• Une bonne ergonomie en position assise ou debout.
• L’application de compresses froides plusieurs fois par jour.
• L’utilisation d’anti-inflammatoires comme l’ibuprofène si nécessaire.
• Le maintien au chaud par temps froid.
• L’utilisation d’appareils fonctionnels comme des orthèses pour soutenir les muscles faibles autour des articulations.
• La consultation d’un kinésithérapeute professionnel pour un plan personnalisé.

En suivant ces mesures préventives, on devrait être en mesure de réduire considérablement les risques de développer une enthésopathie. Il est essentiel de signaler immédiatement tout symptôme associé à l’enthésopathie afin que le traitement puisse commencer immédiatement avant qu’il ne progresse vers quelque chose de plus grave.

Pour les personnes atteintes, quels sont les traitements envisagés ?

Les traitements de l’enthésopathie dépendent de la cause et de la gravité de l’affection. Dans les cas légers, le repos et la kinésithérapie sont souvent recommandés pour aider à réduire l’inflammation, renforcer les muscles autour de la zone affectée et améliorer la mobilité. Un médecin peut également suggérer la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour réduire la douleur et le gonflement.

Si ces mesures ne permettent pas de résoudre le problème, une injection de corticostéroïdes peut être effectuée pour réduire l’inflammation dans les sites d’attachement des tendons les plus importants.

La chirurgie peut être une option pour les personnes souffrant d’enthésopathie grave qui ne répond pas aux autres traitements. L’objectif de la chirurgie est de libérer ou de retirer les tissus tendus qui causent la douleur ou empêchent le mouvement de l’articulation.

Dans certains cas, un médecin utilisera des aiguilles guidées par ultrasons pour injecter du plasma riche en plaquettes (PRP) dans la zone affectée. Les injections de PRP contiennent des composants du propre sang du patient qui peuvent aider à stimuler la guérison.

Parmi les autres traitements alternatifs de l’enthésopathie figurent l’acupuncture, l’aiguilletage à sec, la phytothérapie et la prolothérapie (injection de substances comme le glucose ou le sodium dans les ligaments).

Bien que ces traitements alternatifs aient été utilisés avec un certain succès dans le traitement de l’enthésopathie, les preuves de leur efficacité par rapport aux médicaments traditionnels ou à d’autres traitements sont limitées. Comme toujours, il convient de consulter votre médecin traitant avant d’essayer toute nouvelle option thérapeutique.