Kalium sulfuricum : un remède contre les sécrétions et expectorations

La souche homéopathique Kalium sulfuricum s’obtient à partir du sulfate de potassium. Sa formule chimique est K2SO4. Ce composé se présente sous forme de sel solide ou de poudre cristalline. Incolore et inodore, son goût est amer. Soluble dans l’eau, il est ininflammable. Le sulfate de potassium est employé dans la fabrication des engrais. Capable de réguler le taux d’acidité, il est utilisé parfois comme additif alimentaire. En homéopathie, ce sel minéral permet, à doses infinitésimales, de traiter divers types de sécrétions épaisses.
Pourquoi se soigner avec Kalium sulfuricum ?
Kalium sulfuricum est indiqué dans les troubles accompagnés de mucosités épaisses jaune-verdâtre :
- de la sphère ORL : bronchite et rhinopharyngite, écoulement nasal, otite purulente,
- du domaine gynécologique : pertes vaginales non irritantes,
- au niveau dermatologique : éruption cutanée avec pus, eczéma, impétigo et psoriasis avec suintement
Pour l’ensemble de ces affections, les modalités d’aggravation sont la température chaude et d’amélioration l’air frais.
Comment prendre ce traitement ?
Tout d’abord il est proposé sous forme de granules et de doses de globules.
Ce traitement est globalement bien toléré. Il est souvent performant avec les personnes sujettes aux réactions vives.
Les prescriptions les plus usuelles sont les suivantes :
- affections ORL : 5 granules, 7 CH, matin et soir puis espacer jusqu’à amélioration.
- problèmes gynécologiques : 5 granules, 7 CH, 2 fois par jour.
- lésions dermatologiques : 3 fois par jour, 3 granules en 5 CH jusqu’à guérison.
En homéopathie, chaque prescription est individualisée, en fonction des troubles et du profil du patient. Il est conseillé de se rapprocher d’un médecin homéopathe pour un diagnostic expliquant les causes de ces secrétions afin de les traiter au mieux. Prendre un avis médical dans tous les cas si ces sécrétions persistent.
Les granules et doses contiennent du lactose ou du saccharose. Certaines personnes intolérantes à ces excipients doivent prendre des précautions.
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Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander aussi le conseil d’un praticien allopathique.