La menthe des champs, au nom scientifique Mentha arvensis, est une variété de menthe abondante principalement en Europe. Utilisée en cuisine, elle est aussi intéressante du point de vue thérapeutique. Son huile essentielle, produite par distillation à la vapeur d’eau des parties aériennes de la plante, est la plus mentholée de toutes les huiles essentielles de menthe.
Quels sont ses principaux constituants chimiques ?
Ses propriétés sont antalgiques, anti-inflammatoires, rafraîchissantes, antispasmodiques, antitussives, décongestionnantes, vasoconstrictrices.
Dans quels cas l’utiliser ?
- gênes digestives : digestion lente et difficile, aérophagie, nausées (notamment pour atténuer le mal de transport),
- troubles ORL : améliore le confort respiratoire, les rhinites, laryngites et pharyngites,
- sphère buccale : mauvaise haleine, douleurs dentaires,
- douleurs et inflammations : aide à passer une crise de sciatique, tendinite, névralgies, migraines, maux de tête,
- lésions et démangeaisons cutanées : prurit, eczéma, brûlure, urticaire,
- bien-être : stimulante, revigore le corps et l’esprit.
Comment employer l’huile essentielle de menthe des champs ?
- voie interne : possible sous contrôle médical (exemple, 1 goutte sur un support neutre à la suite de chaque repas).
- voie cutanée : fortement diluée dans une huile de support, masser les zones respiratoires et douloureuses. Appliquer sur les lésions cutanées avec une compresse. En gargarisme : 3 gouttes d’huile essentielle et 12 gouttes de dispersant dans un demi verre d’eau tiède.
- diffusion : dans l’air ambiant, fortement diluée à une autre huile essentielle (ne convient pas à l’inhalation).
Quels sont les risques d’usage ?
L’huile essentielle de menthe des champs ne convient pas aux femmes enceintes (présente un risque abortif), allaitantes, aux enfants ainsi qu’aux personnes souffrant d’asthme, d’épilepsie ou d’hypertension.
Elle s’utilise uniquement de façon ponctuelle et à faible dose. Dans le cas contraire, elle peut être neurotoxique et entraîner des effets secondaires graves.
Elle contient des composants allergènes et doit être testée sur une petite zone avant application cutanée.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement si aucune amélioration et consulter.