Découvrir les vertus thérapeutiques de l’huile essentielle de myrrhe
La myrrhe est la résine aromatique du balsamier, un arbuste du désert, l’arbre à myrrhe. Il appartient à la famille des Burséracées. Ses branches noueuses, aux aiguilles très pointues, se couvrent de fleurs de couleur orange à rouge à chaque floraison. La myrrhe est la gomme résineuse qui suinte du tronc. Celui-ci est incisé pour augmenter l’écoulement et en extraire par distillation une huile essentielle.
Que renferme l’huile essentielle de myrrhe ?
- sesquiterpènes : teneur de 70 à 90 % comme le curzerène, le furanoeudesma-1,3-diene,
- furanosesquiterpènes : une classe spécifique de sesquiterpènes (teneur de 10 à 15 %),
- phénolmoterpéniques : eugénol.
La qualité principale de l’huile essentielle de myrrhe est cicatrisante et elle possède également des propriétés anti-infectieuses, anti-fongiques, anti-parasitaires, antalgiques et anti-inflammatoires.
Quels sont ses usages thérapeutiques ?
- traiter les problèmes bucco-dentaires : maux de dents, gingivite candidose buccale, aphte,
- améliorer des troubles dermatologiques : abcès, cicatrisation difficile, coups de soleil,
- soulager les douleurs articulaires et musculaires : arthrite, arthrose,
- calmer les problèmes intestinaux : diarrhée, colite, dysenterie.
Comment utiliser l’huile essentielle de myrrhe ?
- voie cutanée : mélangée à une huile de support ou à de l’eau, employer en massage (ventre, colonne vertébrale, plante de pied, zones douloureuses), bain de bouche, avec une compresse sur les lésions.
- voie orale : quelques gouttes dans une tisane ou sur un morceau de sucre. Demander conseil à un spécialiste avant de l’ingérer.
Quelles sont les précautions à prendre ?
Elle est interdite durant la grossesse (peut provoquer des contractions utérines) et déconseillée pendant l’allaitement et aux enfants.
Tester la tolérance à cette huile essentielle au creux de coude avant de l’utiliser.
L’ingestion d’une forte dose d’huile essentielle de myrrhe peut être toxique et entraîner des effets secondaires graves, gastro-intestinaux, nausées et vomissements.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement si aucune amélioration et consulter.