La lavande stoechade ou lavande papillon est une plante originaire des régions méditerranéennes et hispaniques. De la famille des Labiées, elle est connue pour son agréable odeur et ses vertus thérapeutiques. Son nom scientifique est Lavandula stoechas. Elle mesure environ 70 cm et pousse sur des sols arides, calcaires, ensoleillés. Son feuillage est gris-vert et ses tiges dressées sur un tronc tortueux. La distillation des fleurs produit l’huile essentielle de lavande papillon, qui possède des vertus particulièrement cutanées.
Quels sont ses composants et ses propriétés ?
L’huile essentielle de lavande papillon contient des :
- cétones monoterpéniques : en grande quantité, de 70 à 80 %, fenchone 45 à 50 %, camphre 15 à 30 % et verbénone,
- monoterpènes : alpha-pinène, camphène et limonène,
- oxydes terpéniques : 1.8-cinéole.
Elle possède des propriétés antiseptiques, antispasmodiques, expectorantes, anti-infectieuses et anti-inflammatoires.
Pour quelles raisons utiliser l’huile essentielle de lavande papillon ?
Elle est indiquée pour :
- améliorer les problèmes de peau : démangeaisons, eczéma, désinfection et cicatrisation des plaies, irritations, inflammations et rougeurs,
- calmer les troubles ORL : bronchite, sinusite, otite séreuse et bactérienne.
Comment bien utiliser l’huile essentielle de lavande papillon ?
Son usage est exclusivement cutané, dilué dans une huile de support,
- massage de la poitrine, des sinus,
- application locale sur les lésions ou autour de l’oreille.
Y a-t-il des précautions d’emploi ?
Elle ne doit pas être utilisée pendant la grossesse (fort risque abortif) et est contre-indiquée aux femmes enceintes et aux enfants.
Avant la première utilisation, il est conseillé de faire un test de tolérance cutanée de 48h.
A forte dose, elle peut être neurotoxique. Son utilisation doit être de courte durée et ne pas excéder 4 jours.
Elle est déconseillée aux personnes souffrant d’épilepsie et de problèmes cardiaques.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement si aucune amélioration et consulter.