Guide des huiles essentielles
Que soigner avec l’huile essentielle de vétiver ?
Le vétiver, scientifiquement nommé Vetiveria zizanoides, est une plante vivace en touffes compactes de la famille des Poacées. Originaire du Sri Lanka, il tient une place importante dans la médecine traditionnelle ayurvédique. Ses racines résistantes et longues luttent contre l’érosion du sol. Après distillation à la vapeur, elles produisent l’huile essentielle de vétiver utilisée en médecine naturelle.
De quoi est composée l’huile essentielle de vétiver ?
Elle contient majoritairement des :
- sesquiterpènes : comme le béta-vétivénène et le vétivazulène,
- sesquiterpénols : khusimol, isovalencénol et véivénol,
- sesquiterpénones : alpha et béta-vétivone,
- esters sesquiterpéniques : acétate de vétivényle.
Cette composition rend l’huile essentielle de vétiver tonique et stimulante, antiseptique, antibactérienne? antifongique, antioxydante, cicatrisante et emménagogue.
Pourquoi l’utiliser ?
- activer la circulation sanguine et lymphatique : hémorroïdes, varices, œdèmes,
- soutenir les défenses immunitaires,
- aider au sevrage tabagique : calme la nervosité lors de l‘arrêt du tabac,
- stimuler la production endocrinienne : déséquilibre hormonal,
- améliorer le cycle menstruel,
- apaiser l’inflammation : suite à un choc, douleurs articulaires, tendinites,
- calmer les infections cutanées : mycose, urticaire, teigne du cuir chevelu.
Comment l’utilise-t-on ?
- voie cutanée : toujours diluée dans une huile de support, sur une compresse ou en massage du dos, du thorax, du ventre, des jambes, des pieds, du cuir chevelu et des zones douloureuses. Convient aussi pour un bain aromatique (avec un dispersant).
- voie respiratoire : en diffusion ou inhalation.
- voie orale : peu recommandée et sur avis d’un spécialiste.
Quelles précautions prendre avec l’huile essentielle de vétiver ?
Elle est contre-indiquée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants ainsi qu’aux personnes souffrant d’asthme.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement si aucune amélioration et consulter.
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