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Médecine douceGuide des plantes médicinales

Comprendre les actions thérapeutiques du cynorhodon

Aline Legrand

On le connaît comme gratte-cul ou encore rosier des chiens. Mais pourquoi de tels noms pour le cynorhodon, le réceptacle du fruit de l’églantier ou rosier sauvage ? Il fournit le poil à gratter et, dans l’antiquité, était un remède contre la rage (d’où son nom scientifique rosa canina, rose canine).

Mais cette petite baie rouge au goût acidulé ne fait pas non plus que des confitures. C’est aussi un remède en phytothérapie. Quels sont ses bienfaits ?

Quels sont les composants du cynorhodon ?

Le faux fruit du rosier sauvage est riche en :
  • vitamines antioxydantes (A, B1, B2, C, E), en vitamine K (entretien du métabolisme et de la coagulation sanguine) et surtout en vitamine C (teneur bien supérieure à celle d’un agrume),
  • minéraux et oligo-éléments (calcium, phosphore, magnésium, soufre, zinc, fer),
  • en tannins astringents et anti-inflammatoires,
  • acides gras essentiels.

Quelles sont ses propriétés ?

Le cynorhodon peut :

Comment prendre du cynorhodon ?

Cette baie se consomme :
  • en tisane : écrasez jusqu’à 10 fruits et ajoutez ¼ de litre d’eau. Faites bouillir 5 minutes et infuser 10 minutes, puis filtrez. Jusqu’à 3 tasses dans la journée.
  • en poudre : dans un aliment et en complément alimentaire (à raison de 3 à 6 gélules par jour),
  • en teinture-mère : cure de 3 semaines de 15 gouttes matin et soir diluées ou directement sous la langue,
  • en huile essentielle : quelques gouttes mélangées à une huile de support en massage, après un essai sur la peau.

Y a-t-il des précautions d’usage ?

Rien de particulier à signaler : respecter les doses prescrites et éviter chez les femmes enceintes, allaitantes et les enfants sans avis médical.

Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques.

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