Comment l’exercice réduit les symptômes de la maladie de Parkinson
L'exercice intensif peut aider à atténuer les symptômes de la maladie de Parkinson

Les experts affirment que l’exercice joue un rôle vital dans le maintien d’un mode de vie sain et peut également améliorer certains symptômes de certaines maladies, comme la maladie de Parkinson. Pour mieux comprendre les caractéristiques de la maladie, il est essentiel de s’informer sur les signes précoces et les évolutions possibles.
Les premiers symptômes de la maladie de Parkinson comprennent des tremblements, une démarche traînante et un ralentissement général des mouvements physiques. L’exercice pourrait être l’un des meilleurs moyens de lutter contre cette maladie, notamment en complément d’une bonne alimentation et Parkinson, qui joue aussi un rôle important dans la gestion des symptômes.
Mais comment l’exercice peut-il aider ?
L’exercice a été démontré pour stimuler la production de facteurs neurotrophiques, tels que le facteur neurotrophique dérivé du cerveau. Ces facteurs jouent un rôle crucial dans la croissance, la survie et l’entretien des neurones. Ils favorisent la croissance de nouveaux neurones, protègent les neurones existants et renforcent les connexions synaptiques. L’exercice améliore la fonction mitochondriale et favorise la biogenèse des mitochondries, qui sont essentielles à la production d’énergie et à la santé neuronale globale. Pour ceux qui cherchent des solutions complémentaires, le activité physique pour Parkinson comme le tai-chi a montré des effets positifs sur la progression de la maladie.
Réduction des agrégats d’alpha-synucléine
L’exercice intensif réduit la propagation des agrégats pathologiques d’alpha-synucléine dans le cerveau. Ces agrégats sont une caractéristique de la maladie de Parkinson et conduisent à la dysfonction et à la mort des neurones.
Préservation du contrôle moteur et de l’apprentissage visuospatial
Les recherches suggèrent que l’exercice peut aider à préserver le contrôle moteur et l’apprentissage visuospatial, qui diminuent souvent dans la maladie de Parkinson en raison de la dégénérescence de certaines régions cérébrales spécifiques (la substance noire compacte et le striatum). Pour un aperçu détaillé des apathie et symptômes de Parkinson, il est conseillé de consulter des ressources spécialisées.
Interaction entre le BDNF et le récepteur NMDA
L’étude a découvert que le BDNF, dont les niveaux augmentent avec l’exercice, interagit avec le récepteur NMDA du glutamate, un neurotransmetteur impliqué dans l’apprentissage et la mémoire. Cette interaction permet aux neurones du striatum de répondre de manière plus efficace aux stimuli, ce qui présente des avantages qui perdurent au-delà de la pratique de l’exercice.
Soutenez Pressesante.com : Rejoignez notre communauté sur Tipeee
Effets anti-inflammatoires
Il est bien connu que l’exercice a des effets anti-inflammatoires, ce qui pourrait être bénéfique dans la maladie de Parkinson. Par ailleurs, il existe des accès rapide aux traitements Parkinson qui peuvent être envisagés en complément d’une activité physique adaptée.
Quel type d’exercice est le meilleur pour la maladie de Parkinson ?
Un exercice régulier aide à maintenir la fonction motrice chez les patients atteints de la maladie de Parkinson et peut ralentir la progression de la maladie. Bien sûr, les capacités d’exercice des patients varient en fonction de nombreux facteurs, y compris la gravité de la maladie de Parkinson, mais tous les patients bénéficient de l’exercice.
Par le passé, les recommandations en matière d’exercice étaient peut-être vagues, par exemple, “faites une promenade de temps en temps”. Grâce à une meilleure compréhension des bienfaits de l’exercice, nous donnons maintenant des directives plus spécifiques : cette étude et d’autres avant elle soulignent que l’exercice doit être d’intensité élevée, avec des études antérieures recommandant une intensité permettant d’atteindre 80 à 85 % de la fréquence cardiaque maximale pendant 30 minutes, de 3 à 4 fois par semaine.
Il faut privilégier généralement des exercices à impact faible ou nul tout en maintenant une intensité élevée. Les exemples d’exercices de ce type comprennent la marche rapide, la natation, l’aquagym et le vélo d’exercice. De plus, conformément à des études antérieures, des exercices de résistance progressive avec des poids ou des répétitions accrues, dans le cadre d’un entraînement en force deux fois par semaine sont également bénéfiques. Il est aussi recommandé de faire des étirements, des exercices d’équilibre, de renforcement des muscles centraux et des exercices basés sur des compétences, tels que le yoga, la danse, la boxe, le ping-pong et le Pilates”. Pour en savoir plus sur les bienfaits de la danse dans la maladie de Parkinson, plusieurs études mettent en avant son impact positif sur la motricité et l’équilibre.
L’exercice peut aider à réduire les symptômes de la maladie de Parkinson à court terme, améliorer l’énergie, la longueur de foulée et l’équilibre, prévenir les chutes, améliorer le sommeil et l’humeur, et améliorer la cognition.
Ces bénéfices symptomatiques s’ajoutent aux bénéfices préventifs à long terme. En plus de la nouvelle étude montrant une propagation réduite de l’alpha-synucléine, la libération de BDNF est neuroprotectrice. L’exercice peut également améliorer la circulation sanguine cérébrale grâce à l’angiogenèse.
L’exercice est-il sûr aux stades avancés de la maladie de Parkinson ?
Dans leur nouvelle étude, les chercheurs ont examiné l’exercice aux stades précoces de la maladie et ont rapporté des avantages spécifiques et importants. Les experts notent que l’exercice pourrait également être bénéfique aux stades avancés de la maladie, mais avec des objectifs différents. Aux stades avancés de la maladie de Parkinson, les principaux avantages de l’exercice pourraient potentiellement se concentrer sur le maintien de la mobilité, de la force, de l’équilibre et de la flexibilité, ainsi que sur l’amélioration de la qualité de vie.
Cependant, il est important de noter que les personnes aux stades avancés de la maladie de Parkinson présentent souvent des symptômes plus graves et peuvent également avoir d’autres problèmes de santé. Par conséquent, tout programme d’exercice doit être soigneusement conçu pour garantir la sécurité et l’efficacité en fonction de l’état et des besoins spécifiques de chaque individu.