Tuberculinum residuum : un complément aux pathologies aiguës ou chroniques

La souche homéopathique Tuberculinum residuum se prépare à partir du Mycobacterium tuberculosis, connu sous le nom de bacille de Koch ou BK. Pour obtenir cette souche, les homéopathes emploient une solution glycérinée qui renferme des principes liposolubles de cette bactérie. Après de multiples dilutions et la dynamisation, aucune trace de la bactérie ne subsiste dans le remède homéopathique mais uniquement son empreinte. Certains scientifiques récusent la notion de mémoire énergétique.
Découverte par Robert Koch en 1882, cette bactérie est responsable de la tuberculose. Très résistante aux conditions extérieures et hautement contagieuse, elle se transmet facilement par voie aérienne.
Les symptômes associés au bacille de Koch sont multiformes. Tuberculinum residuum est prescrit pour plusieurs problèmes de santé qui renvoient aux signes de la tuberculose, pulmonaires ou extrapulmonaires. Naturellement, il est hors de question de traiter la tuberculose avec une souche homéopathique.
Quels sont les usages de Tuberculinum residuum ?
Tuberculinum residuum peut être prescrit pour :
- atteinte rhumatismale : inflammation, douleur, raideur et rigidité des articulations, perte de mobilité, arthrose, syndrome du canal carpien, périarthrite, manifestations rhumatismales qui surviennent et disparaissent spontanément et n’apparaissent pas toujours au même endroit,
- pathologies chroniques : bronchite, asthme, pneumopathie, migraine,
- affection cutanée : acné juvénile et tubéreuse, infections, irritations et démangeaisons occasionnées par la transpiration excessive,
- troubles du sommeil : dus à la sueur, la fièvre, les toux nocturnes,
- problèmes digestifs : perte de poids, anorexie, diarrhée.
Les symptômes qui s’aggravent avec le froid humide, l’effort, au réveil et qui s’améliorent au grand air et par le mouvement sont des indices en faveur de Tuberculinum residuum.
Comment se soigner avec Tuberculinum residuum ?
L’homéopathie place le patient au cœur du diagnostic et de la prescription. Le praticien observe plusieurs dimensions : physique, émotionnelle, mentale, passé médical et vécu des troubles. Une relation forte se noue entre eux.
Les personnes qui reçoivent une prescription de Tuberculinum residuum partagent souvent un terrain commun “tuberculinique” laissant envisager qu’elles seront réceptives à ce traitement : grande émotivité et sensibilité, nervosité, instabilité associées à des troubles physiques variés (fatigue, frilosité, maigreur, transpiration au moindre effort).
Tuberculinum residuum est un traitement de fond : il aide l’organisme à se défendre et à corriger les déséquilibres du terrain occasionnant ces pathologies. Il traite la globalité du patient et pas seulement ses symptômes physiques. Il est donc nécessaire pour se soigner correctement avec ce médicament d’avoir un entretien approfondi avec son homéopathe.
Tuberculinum residuum ne présente pas de contre-indication ni d’effets secondaires. Il est prescrit en granules, globules et solution hydro-alcoolique. Les granules et les globules contiennent du lactose ou du saccharose, qui peuvent provoquer des intolérances chez certaines personnes.
Les posologies sont toujours individualisées mais on peut, à titre indicatif, donner ces exemples :
- atteinte rhumatismale : 2 granules, 5 CH, 2 à 3 fois par jour puis espacer. La dilution pourra être modifiée par l’homéopathe s’il s’agit de raideur, un symptôme moins aigu.
- syndrome du canal carpien : 3 granules, 5 CH, matin et soir. Association possible avec une prise journalière de Causticum.
- pathologies chroniques : 2 granules, 7 CH, 3 fois par jour.
- affections cutanées, problèmes de sommeil, troubles émotionnels : traitement de longue durée, 2 doses mensuelles, 9 – 15 CH.
Toute prise doit se faire en dehors des repas, du café, du tabac et du thé.
Toujours solliciter l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander aussi le conseil d’un praticien allopathique.