Méditation de pleine conscience: une aide pour les enfants obèses
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Des chercheurs mettent en évidence des déséquilibres dans les connexions de différentes régions du cerveau chez les enfants obèses, et suggèrent que manger en pleine conscience pourrait constituer une voie thérapeutique.
Les piètres résultats obtenus dans la perte de poids à long terme tiennent au fait que le tissu adipeux et les muscles ne sont pas les seuls acteurs des fluctuations pondérales. Il faut aussi composer avec les modifications cérébrales engendrées par l’alimentation et l’exercice physique.
Le cerveau, en situation dite de pleine conscience (être attentif aux signaux émanant de la consommation de nourriture, vivre pleinement l’acte de se nourrir,…), peut devenir un acteur régissant le comportement alimentaire et un possible allié pour lutter contre l’obésité.
La méditation aide à diminuer l’impulsivité et à mieux contrôler l’envie de manger
Les chercheurs ont examiné, à l’aide d’imagerie par résonance magnétique, le cerveau de 38 enfants de 8 à 13 ans, dont 5 obèses et 6 en excès de poids. Ces données ont été recoupées avec un questionnaire sur le comportement alimentaire
Les chercheurs ont ainsi pu dresser des associations entre connexions cérébrales et comportement. Ainsi, chez les enfants qui ont tendance à manger plus, la région associée à l’impulsivité (pôle frontal) est plus étroitement connectée que celle associée à l’inhibition (lobe pariétal inférieur). La situation étant l’inverse chez les enfants qui ont plus de facilité à ne pas trop manger. Les auteurs estiment que la pleine conscience, qui permet d’augmenter l’inhibition et diminuer l’impulsivité, pourrait servir à recalibrer le déséquilibre dans les connexions cérébrales associées à l’obésité chez l’enfant.
Source
Chodkowski et al. Imbalance in resting state functional connectivity is associated with eating behaviors and adiposity in children. Heliyon