L’harpagophytum, originaire d’Afrique Centrale et du Sud, communément appelé griffe du diable, fait partie de la famille des Pédiliacées. Ses racines secondaires donnent des tubercules bulbeux pouvant peser jusqu’à 1,5 kg. La phytothérapie s’y intéresse particulièrement. Quelles sont leurs propriétés constatées au début du 20 ème siècle, à l’occasion d’une guerre en Afrique de l’Ouest ? Leurs bienfaits sont-ils validés par la phytothérapie ?
Quelle est la composition de l’harpagophytum ?
- iridoïdes : les principes les plus actifs de la plante comme l’harpagoside, un puissant anti-inflammatoire, antalgique, antirhumatismal,
- polysaccharides : plusieurs types de sucres,
- flavonoïdes : de très nombreuses propriétés possibles (antioxydants, anti-inflammatoires, antiviraux, anticancéreux, cardioprotecteurs, etc.),
- acides phénols : aux possibles effets antioxydants, anti-inflammatoires, antimicrobiens, activateurs du métabolisme,
- quinone : de l’harpagoquinone, antioxydant, anti-inflammatoire,
- phytostérols : des lipides piégeurs de cholestérol, pouvant éventuellement avoir des propriétés hormonales.
Dans quels cas utiliser l’harpagophytum ?
L’effet indéniable de l’harpagophytum, mis en lumière par des recherches françaises menées en 1992, est sa puissance anti-inflammatoire. L’extrait de fluide de ses tubercules fait partie des meilleurs traitements contre :
Comment l’employer en phytothérapie ?
- décoction : l’usage est rare (faire bouillir 5 minutes 1 cuillère à soupe de racines broyées dans 500 ml d’eau puis infuser 10 minutes, 2 à 3 fois par jour).
- poudre : contre les douleurs chroniques, 4.5 g par jour pendant 3 semaines. Faire une pause de 7 jours avant de reprendre. L’amélioration peut prendre un certain temps.
- teinture-mère : 30 gouttes par jour (parfois plus) dans un verre d’eau, 3 fois par jour.
Y a-t-il des précautions à prendre ?
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques.