Originaire d’Inde, la menthe bergamote ou citronnée, nommée Mentha citrata, est une plante appréciée autant en cuisine qu’en médecine douce. Cette espèce stérile, hybride de la mentha aquatica et de la mentha piperata, renferme de nombreuses propriétés thérapeutiques. En aromathérapie, on utilise l’huile essentielle extraite des parties aériennes. Son odeur éloignée de celle de la menthe rappelle parfois la lavande ou les agrumes.
Quelle est sa composition et ses propriétés ?
Les principaux constituants sont des :
- esters terpéniques : acétate de linalyle pour 60 %, acétate de géranyle,
- monoterpènes : linalol (environ 25 %), 1.8-cinéole,
- monoterpénols : alpha-terpinéol.
Elle a une action tonifiante et apaisante dans plusieurs domaines.
Quelles sont les indications médicinales de l’HE de menthe bergamote ?
- soutenir les fonctions digestives : insuffisance hépatique et pancréatique,
- apaiser les spasmes : entérocolite spasmodique, contractions utérines ou musculaires,
- atténuer l’inflammation : réduit les œdèmes,
- stimuler le métabolisme et l’énergie : fonction ovarienne, baisse de libido, fatigue physique ou nerveuse.
Comment l’utiliser ?
- voie orale : demander un avis médical.
- voie cutanée : diluée dans une huile végétale, appliquée sur la zone des organes concernés ou ajoutée dans un bain aromatique avec un dispersant.
- voie respiratoire : diffusion ou inhalation sèche ou humide.
Quelles précautions d’emploi respecter ?
L’huile essentielle de menthe bergamote ne convient pas pendant la grossesse, l’allaitement, aux enfants et aux personnes souffrant d’asthme, de convulsions ou d’épilepsie.
Elle contient des composants allergènes comme le linalol et est « œstrogen-like » : une utilisation excessive pourrait désorganiser la fonction hormonale et perturber la grossesse. Elle est également déconseillée aux personnes souffrant ou ayant souffert d’un cancer hormono-dépendant ou de problèmes de thyroïde.
Elle est irritante et doit être diluée avant usage cutané.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement si aucune amélioration et consulter.
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