Le nard de l’Himalaya est une plante vivace originaire des vallées de l’Himalaya et de l’Inde, de la famille des Valérianacées. Ce végétal est sous la protection de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces menacées). Il est très réputé en médecine ayurvédique. Son huile essentielle, extraite de ses racines, est à la fois rare et coûteuse.
Quels sont ses principaux composants et bienfaits ?
L’huile essentielle de nard de l’Himalaya renferme :
- une grande variété de sesquiterpènes : comme le calarène, l’aristolène, l’alpha et béta-patchoulène, etc.,
- des sesquiterpénols : valérianol, spathulénol,
- des monoterpènes : alpha et béta-pinène,
- des cétones et aldéhydes sesquiterpéniques : comme le valérénol et le valérénal,
- des oxydes terpéniques : faible teneur en 1.8-cinéole.
Quels sont les usages de l’huile essentielle de Nard ?
- troubles circulatoires sanguins et lymphatiques : varices, hémorroïdes, prévention des phlébites et des inflammations veineuses,
- régulation du système cardiaque : tachycardie,
- soutien du fonctionnement ovarien : dérèglement des ovaires,
- apaisement du système nerveux et troubles du sommeil : anxiété, peurs, endormissement difficile, maux de tête,
- traitements ou soins dermatologiques : infections à staphylocoques (furoncles, impétigo), tonification de la peau et stimulation de la croissance des cheveux.
Comment l’administrer ?
L’huile essentielle de nard de l’Himalaya s’emploie uniquement par voies cutanée et respiratoire. L’usage par voie interne est à proscrire.
- voie cutanée : mélanger 20 % d’huile essentielle pour 80 % d’huile de support. Appliquer ou masser les zones concernées. Possibilité d’ajouter quelques gouttes dans un après-shampooing, une lotion ou une crème de soin.
- voie respiratoire : en diffusion ou en olfaction.
Quelles précautions d’emploi faut-il prendre ?
En cas de traitement médicamenteux à base d’anxiolytiques et de somnifères, consulter un professionnel de santé ou un spécialiste en aromathérapie avant tout usage.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement si aucune amélioration et consulter.