Avez-vous besoin de contacter la rédaction ? Envoyez vos e-mails à [email protected] ou sur notre formulaire.
Style de vieMédecine douce

8 conseils d’un psy pour exceller dans votre nouveau rôle de « mamie »

Margot Fontenive

On dit que devenir grand-mère pour la première fois est l’une des expériences les plus enrichissantes de la vie. Mais cela peut aussi être une expérience stressante et déchirante, en particulier pour celles qui ne savent pas comment gérer correctement leur nouveau rôle. Pour vous aider à créer une relation agréable et durable avec votre petit-fils ou votre petite-fille, nous avons rassemblé quelques conseils de Mme. Françoise Dorn, psychothérapeute et animatrice de la chronique journalière « Et si on parlait de vous », sur la manière de le faire – ce qui vous permettra de mieux communiquer avec votre petit-fils ou votre petite-fille tout au long de sa croissance !

Devenir grand-mère pour la première fois est un moment spécial pour de nombreuses femmes. La transition vers le statut de « grand-mère » peut être bouleversante et remplie d’excitation et d’émotion, mais il est également important de s’assurer que vous jouez le bon rôle dans votre nouvelle dynamique familiale. Voici 8 conseils qui pourront vous être utiles :

1er conseil : Ayez des attentes réalistes.

Mme Dorn suggère d’avoir des attentes réalistes quant au rôle que vous jouez dans la vie de votre petit-enfant et de ne pas essayer de dépasser les limites ou de trop vous impliquer. Vous êtes là pour offrir de l’amour et du soutien, pas pour remplacer un parent ou assumer ses responsabilités. Il est important de garder les choses amusantes et légères tout en faisant preuve de respect envers les parents de votre petit-enfant en les consultant avant de prendre des décisions concernant l’enfant.

2ᵉ conseil : Investissez dans un temps de qualité.

Veillez à passer du temps de qualité avec votre petit-enfant pendant qu’il est jeune afin qu’il puisse tisser des liens solides dès le départ. Au lieu d’essayer de lui dicter ses activités, laissez-le vous faire découvrir son univers et participez à ce qui l’intéresse le plus. Cela créera un sentiment de confiance entre vous deux qui durera des années.

3ᵉ conseil : Réfutez vos peurs et ne jugez pas votre petit-enfant !

Essayez de ne pas comparer votre petit-enfant aux autres enfants, car chaque individu est unique à sa manière. Les grands-parents souhaitent souvent que leurs petits-enfants suivent leurs traces ou adoptent certaines valeurs, mais il est important de se rappeler que chaque personne se développe à son propre rythme et qu’elle devrait avoir la liberté d’explorer différentes passions sans être jugée par les autres.

4ᵉ conseil : Il n’y a pas de mal de dire « non ».

N’ayez pas peur de dire non lorsque c’est nécessaire – cela démontre de la compassion envers votre petit-enfant et ses parents en comprenant qu’une situation peut être inappropriée ou difficile pour l’une ou l’autre des parties concernées. Ce n’est pas grave si vous ne pouvez pas (ou ne voulez pas) faire quelque chose ; expliquez simplement pourquoi, clairement mais gentiment, afin que chacun comprenne sans se sentir blessé ou frustré.

5ᵉ conseil : Respectez l’indépendance de votre petit-enfant.

Encouragez l’indépendance de votre petit-enfant en lui laissant de l’espace quand il en a besoin et en le guidant chaque fois que possible. En l’aidant à apprendre à prendre des décisions de manière indépendante, vous lui donnerez confiance en lui, ce qui lui sera bénéfique plus tard lorsqu’il s’attaquera à des tâches plus complexes, comme le choix d’une carrière, les demandes d’admission à l’université, etc.

6ᵉ conseil : Établissez un climat de confiance.

Offrez-lui un soutien émotionnel en l’écoutant activement lorsqu’il a besoin de parler de certaines choses ; même si cela ne semble pas pertinent d’un point de vue extérieur, cela peut signifier beaucoup pour lui, alors n’hésitez pas, même si vous avez l’impression de vous défouler ! Cela contribuera à instaurer un climat de confiance entre vous deux, de sorte qu’il se sentira à l’aise de revenir vers vous chaque fois que quelque chose le préoccupe, aussi petit ou grand que cela puisse paraître par rapport aux autres problèmes de la vie – chaque petite chose compte !

7ᵉ conseil : Apprenez davantage de votre petit-enfant.

En tant qu’aînés, nous ne devons pas négliger l’opportunité d’apprendre de nos petits-enfants. Cette nouvelle génération offre une quantité incroyable de connaissances et de points de vue qui diffèrent grandement de ceux de notre génération. Grâce à leurs perspectives uniques, les enfants peuvent nous guider à travers les complexités de la vie et nous offrir de nouvelles façons de comprendre et d’aborder diverses situations.

S’engager avec les jeunes peut nous aider à sortir de nos zones de confort et à remettre en question nos points de vue traditionnels sur divers sujets. Inviter votre petit-fils ou votre petite-fille à dialoguer est un cadeau précieux que vous pouvez vous offrir – un cadeau qui vous ouvrira à une pléthore de nouvelles perspectives et à une nouvelle compréhension. En vous laissant véritablement guider par votre petit-enfant, vous cultiverez des relations significatives tout en élargissant vos connaissances du monde actuel.

8ᵉ conseil : Restez fidèle à vous-même.

Les petits-enfants sont une source de joie, surtout à la retraite. En tant que grand-parent, votre rôle n’est pas d’être un enseignant ou une nounou à l’absence des parents. En revanche, vous pouvez montrer le monde à vos petits-enfants, en restant fidèle à vous-même et en révélant des bribes de votre personnalité. Vous pouvez partager votre humour, votre fantaisie et votre énergie avec eux, créant ainsi un lien spécial qui encourage l’espièglerie et la joie de vivre. Votre force réside dans le fait d’être vous-même ; partager votre joie de vivre avec les autres ne peut qu’enchanter ceux qui vous entourent !

5/5 - (4 votes) Avez-vous trouvé cet article utile?
À lire aussi