Aloe : calmer les conséquences gastro-intestinales des excès de table

Originaire d’Afrique du Sud, plus précisément dans la commune du Cap, l’aloé est une plante grasse très curative. L’intérieur de ses feuilles regorge d’un gel aux propriétés médicinales employé en phytothérapie.
L’aloé possède des propriétés cicatrisantes, anti-infectieuses et peut aussi être un laxatif puissant. Un dosage très dilué du suc des feuilles de cette plante rentre dans la composition du traitement homéopathique Aloe (composé de plusieurs souches).
Quelles sont les indications du traitement Aloe ?
Il est recommandé pour :
- traiter la diarrhée : incontrôlable des gros mangeurs, en particulier la diarrhée matinale,
- améliorer la colite chronique : accompagnée de flatulences et parfois d’incontinence,
- calmer les hémorroïdes externes : suintantes, qui démangent,
- soulager les conséquences de repas habituels trop copieux : céphalée, reflux gastro-œsophagien, mal de ventre.
Comment est-il administré ?
Aloe est proposé en doses de globules et en granules. Les excipients sont généralement à base de lactose et de saccharose. Ce traitement est aussi disponible en gouttes hydro-alcooliques (présence d’alcool).
La posologie sera fixée par le médecin en fonction des pathologies à traiter et des formulations :
- en granules, le dosage usuel est 5 granules 3 à 5 fois par jour, à laisser fondre sous la langue, jusqu’à diminution ou disparition des symptômes,
- en gouttes, 20 gouttes dans un verre d’eau 2 à 3 fois par jour.
Prendre en dehors de repas. Éviter tout aliment stimulant comme les épices, les piments, le café, la bière.
En cas d’hémorroïdes, le traitement est optimisé par des bains de siège froids.
Aloe a-t-il des contre-indications et des précautions d’usage ?
Ce remède n’a pas de contre-indication pour les femmes enceintes et allaitantes et est bien toléré.
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Les personnes sensibles au lactose ou souffrant de malabsorption du glucose doivent demander un avis médical.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander également conseil à un praticien allopathique.