Avez-vous besoin de contacter la rédaction ? Envoyez vos e-mails à [email protected] ou sur notre formulaire.
Médecine douce

Notre espérance de vie est liée à notre sentiment de bonheur

Hélène Leroy

Êtes-vous satisfait de votre vie ? Réfléchissez bien : la réponse à cette question peut avoir un impact sur votre durée de vie. Des recherches antérieures ont montré que les personnes heureuses ont tendance à vivre plus longtemps.

Mais des chercheurs de l’université Chapman, de l’université du Kentucky et de l’école de santé publique de Harvard ont voulu savoir comment les hauts et les bas de la vie, les fluctuations du bonheur, pouvaient faire une différence dans la longévité.

Une espérance de vie plus basse chez les personnes qui voient négativement les choses

L’étude, qui date de 2015, a suivi 4 458 adultes sur une période de neuf ans. Ils avaient au moins 50 ans lorsque l’étude a commencé. Une fois par an, les participants ont été invités à évaluer leur satisfaction dans la vie sur une échelle de 1 à 10, 10 étant la note la plus élevée. Les chercheurs ont également suivi d’importants indicateurs de santé tels que le fait de fumer ou non, l’exercice physique, les conditions médicales existantes et plus encore.

Ceux qui se trouvaient à l’extrémité supérieure de l’échelle de satisfaction avaient un taux de mortalité inférieur de 18 % au cours des neuf années.

D’autre part, les personnes dont la satisfaction dans la vie a fluctué au cours des neuf années ont vu leur taux de mortalité augmenter de 20 %. Les chercheurs ont noté que les fluctuations de la satisfaction étaient particulièrement importantes pour les personnes qui n’avaient pas un taux élevé de satisfaction de la vie au départ. « Cela a plus à voir avec ce que sont les gens », explique le Dr Roach, médecin chef de l’étude. « Si quelqu’un prend les choses très mal un jour et pas si bien le lendemain, ce n’est pas aussi bien que quelqu’un qui est plus à l’aise tout le temps.

Pas simple de changer sa façon d’être et d’affronter les difficultés de la vie

Mais peut-on apporter des changements pour accroître sa satisfaction de vivre et sa longévité ? « Une étude comme celle-ci nous pose un gros problème », explique le Dr Roach. « Ce que nous examinons en réalité, ce sont les traits de personnalité. Je ne suis pas totalement convaincu que nous puissions changer cela en nous-mêmes.

Certaines personnes ne sont pas gênées, quoi qu’il arrive. Ils suivent le cours de leur vie et s’en sortent bien. Pour d’autres, essayer de changer qui vous êtes n’est pas facile, ni même possible. Et même si vous y parvenez, il faut se demander si cela vous donne les mêmes avantages en termes de mortalité qu’à quelqu’un qui a été comme ça toute sa vie ».

Comment être plus heureux de vivre

Bien que l’étude n’ait pas précisé ce que l’on entend par « satisfaction de vivre », on peut affirmer sans risque de se tromper que la gestion de sa santé par des mesures telles que manger sainement et faire régulièrement de l’exercice peut améliorer ses perspectives. La réduction du stress, grâce à des techniques traditionnelles telles que les exercices de respiration, le yoga et la méditation, peut également faciliter l’adaptation.

Les liens sociaux ajoutent une autre pièce au puzzle. « L’un des meilleurs moyens de réduire les effets néfastes du stress est de parler à nos proches, amis et parents », explique le Dr Roach. « C’est très important. Il n’y a aucun moyen de contourner le fait que nos vies sont stressantes ». Et le simple fait de savoir que vous n’avez pas à faire cavalier seul peut rendre le voyage un peu moins difficile et plus satisfaisant.

Avez-vous trouvé cet article utile?
À lire aussi