L’huile essentielle de cade est extraite d’un arbuste abondant en région méditerranéenne. Originaire de France, il pousse maintenant du Maroc jusqu’en Iran. Son nom scientifique est Juniperus oxycedrus et il appartient à la famille des Cupressacées. On le nomme communément genévrier cadier, cèdre piquant (ses épines sont fines et redoutables) ou petit cèdre. L’essence de ses rameaux est distillée à la vapeur d’eau. De couleur jaune clair, limpide, elle laisse une odeur boisée. Si la plante n’est pas employée en phytothérapie, l’huile essentielle de cade trouve sa place en aromathérapie.
Quels sont ses composants ?
- sesquiterpènes : delta-cadène (à hauteur de 30 % environ), zonarène (18 %), cadinène 1.4-diène, béta-caryophyllène,
- sesquiterpénols : cubénol, épicubénol, cardinadiénol.
Pourquoi utiliser de l’huile essentielle de cade ?
- soulager les affections de la peau : psoriasis, eczéma, urticaire, gale, teigne,
- traiter le cuir chevelu : pellicules, démangeaisons et perte de cheveux, kératose, dermite hyperséborrhéique,
- décongestionner et désinfecter : circulation veineuse, système lymphatique, voies urinaires (diurétique).
Comment bien utiliser cette huile essentielle ?
- L’usage approprié est cutané : diluée dans une huile végétale de support pour application sur la peau, friction du crâne ou massage.
- Elle peut être employée en diffusion, comme répulsif à insectes.
Quelles précautions prendre ?
L’huile essentielle de cade est déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants.
A haute dose, elle peut provoquer des allergies.
Une huile (ou oléorésine) est aussi fabriquée par distillation sèche ou pyrolyse du bois. Son aspect est rougeâtre ou noir, son odeur âcre, et son contact irritant. Du fait de ses propriétés cicatrisantes, antiseptiques et désinfectantes, elle entre dans la composition de produits dermo-cosméto-pharmaceutiques. Mais parce qu’elle est fortement suspectée d’être cancérigène, il est déconseillé de l’utiliser en automédication.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement si aucune amélioration et consulter.