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On en parleMédecine douce

L’entraînement excessif serait la nature d’un dysfonctionnement du cerveau

Margot Fontenive

L’activité physique et la pratique d’un sport présentent de nombreux avantages. Cependant, des recherches indiquent que l’excès d’une bonne chose peut avoir des effets néfastes sur le cerveau. Une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Neuroscience a révélé qu’une activité sportive excessive pouvait entraîner une toxicité du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF) chez les souris.

Le BDNF est une protéine qui contribue à la santé des neurones et favorise la neuroplasticité. Les chercheurs ont constaté que des niveaux élevés de BDNF pouvaient entraîner des problèmes d’apprentissage et de mémoire, ainsi que d’autres problèmes neurologiques. Focus sur la provenance de telles répercussions.

Rappel : l’importance du sport dans la gestion de la vie quotidienne.

L’exercice est important pour le maintien de la santé physique, mais il présente aussi un certain nombre d’autres avantages. L’exercice régulier peut contribuer à améliorer l’humeur, la fonction cognitive et la qualité du sommeil. Il peut ainsi réduire le niveau de stress et favoriser la relaxation. Pour les personnes qui ont des emplois chargés ou exigeants, le sport peut être un élément essentiel de la gestion de la vie quotidienne. En prenant le temps de faire de l’exercice, nous pouvons recharger nos batteries et retourner au travail en nous sentant revigorés et prêts à relever les défis de la journée. En outre, le sport peut également être un excellent moyen de socialiser et de rencontrer de nouvelles personnes.

Le nombre croissant d’ouvertures de salles de sport et la couverture médiatique des événements ne sont que quelques exemples qui prouvent à quel point les Français peuvent être passionnés par la pratique de leur sport préféré. Avec autant d’effets positifs, le surentraînement est devenu courant chez les athlètes et les passionnés qui s’entraînent dur pendant une période prolongée sans faire de pause ni utiliser les techniques appropriées afin de ne pas s’épuiser trop vite. Ce qui les conduit à ce qu’on appelle le « surentraînement ».

Le surentraînement : de quoi s’agit-il ?

Le surentraînement est une condition qui peut toucher aussi bien les athlètes de haut niveau que les sportifs plus occasionnels. Il survient lorsque la durée des séances d’entraînement est trop longue et que les phases de récupération sont insuffisantes, ce qui empêche l’organisme de reconstituer ses réserves énergétiques. En conséquence, le surentraînement peut entraîner une baisse de la forme et des performances, ainsi qu’un sentiment de dépression ou une baisse de moral.

Quels sont les conséquences d’un surentraînement ?

Le surentraînement est un état qui peut avoir de graves conséquences pour les athlètes. Il se produit lorsque l’organisme n’est pas en mesure de récupérer de la tension de l’entraînement, ce qui entraîne une foule de troubles biologiques et hormonaux. Il peut s’agir d’une diminution de l’immunité, de troubles du cycle menstruel chez les femmes, d’anémie et de carences en vitamines, ainsi que d’une réduction des réserves énergétiques.

Le surentraînement peut également entraîner une dégradation durable des performances, des troubles de l’humeur et un risque accru de blessure. Le symptôme le plus courant du surentraînement est la fatigue persistante. Il est donc important que les athlètes soient conscients des signes du surentraînement et qu’ils prennent des mesures pour le prévenir. Avec des soins et de l’attention appropriés, le surentraînement peut être évité et les athlètes peuvent rester en bonne santé et donner le meilleur d’eux-mêmes.

Quel est le risque du surentraînement sur le cerveau humain ?

Lorsqu’il s’agit de s’entraîner, plus n’est pas toujours mieux. Pour le cerveau, le surentraînement peut avoir des conséquences encore plus graves. Des études ont montré que le surentraînement peut entraîner des changements dans la structure et la fonction du cerveau, notamment une diminution du volume de matière grise et une réduction des capacités cognitives. En outre, le surentraînement a été associé à un risque accru de dépression et d’anxiété. Donc, si vous vous sentez épuisé par votre routine d’entraînement, il est important de prendre du recul et de vous concentrer sur la qualité et non la quantité pour le bien de votre cerveau et votre santé globale.

Comment prévenir ou éviter le surentraînement ?

  • Trouvez un équilibre entre l’intensité et la récupération.
  • Écoutez votre corps. Prenez des pauses ou des jours de repos lorsque cela est nécessaire.
  • Variez vos entraînements afin de vous concentrer sur différents groupes de muscles. Par exemple, si vous avez l’habitude de courir tous les jours, vous pouvez ajouter des activités de musculation ou d’entraînement croisé.
  • Veillez à dormir suffisamment
  • Ayez une alimentation équilibrée.

Avec une planification minutieuse et des habitudes d’entraînement raisonnables, vous pouvez vous protéger des dangers du surentraînement.

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