Connue pour ses propriétés antioxydantes, la vitamine E est un nutriment essentiel qui présente de nombreux avantages pour la santé. Au fur et à mesure que la recherche sur son potentiel progresse, de plus en plus de personnes découvrent l’importance de la vitamine E pour le bien-être général. Dans cet article, nous allons explorer les utilisations de la vitamine E, les aliments dans lesquels elle est naturellement présente et pourquoi elle devrait être un élément de base de l’alimentation de chacun.
La vitamine E est un nutriment essentiel qui contribue non seulement à protéger l’organisme, mais qui offre également de nombreux avantages pour la santé. C’est un puissant antioxydant qui peut aider à réduire l’inflammation et à se prémunir contre les dommages causés par les radicaux libres, deux facteurs liés à de nombreuses maladies chroniques.
Sa capacité à réduire l’inflammation dans l’organisme.
La vitamine E agit en inhibant les activités des enzymes qui produisent des substances chimiques inflammatoires, comme les prostaglandines et les leucotriènes. Cela peut contribuer à réduire la douleur et le gonflement associés aux affections articulaires, comme la polyarthrite rhumatoïde, et peut également améliorer la santé cardiovasculaire globale. De même, il a été démontré que la vitamine E inhibe la formation de caillots sanguins, qui peuvent conduire à des événements cardiovasculaires graves tels que les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques.
Son rôle dans la protection contre les radicaux libres.
Les radicaux libres sont des molécules instables qui endommagent les cellules, entraînant un stress oxydatif qui peut conduire à des maladies chroniques. En agissant comme un antioxydant, la vitamine E aide à neutraliser ces molécules nuisibles avant qu’elles ne puissent causer des dommages. Cette action protectrice a été associée à une réduction du risque de cancer, de maladie d’Alzheimer et d’autres maladies liées à l’âge. Il a démontré que la vitamine E renforce l’immunité en stimulant la production de globules blancs et en réduisant l’inflammation des cellules.
Son rôle dans le maintien d’une peau saine
La vitamine E participe au maintien d’une peau saine en augmentant la production de collagène et en protégeant contre les rayons UV du soleil. Des études ont montré que l’application topique de vitamine E peut aider à réduire les rides et autres signes de vieillissement sur le visage et le cou, tandis qu’une supplémentation orale peut améliorer les niveaux d’hydratation de la peau de l’intérieur. La vitamine E peut également être bénéfique pour traiter certaines affections cutanées telles que l’eczéma ou le psoriasis en raison de ses propriétés anti-inflammatoires.
La vitamine E : Toutes les tranches d’âge doivent respecter leur ANR par jour.
Selon l’ANSES, un tableau détaillant l’apport nutritionnel recommandé par tranche d’âge :
Tranche d’âge | ANR (mg/j) | AGE |
Nourrissons | 4 5 | Moins de 6 mois Plus de 6 mois |
Enfants | 7 9 | De 1 à 3 ans et de 4 à 6 ans De 7 à 10 ans |
Adolescents | 10 8 | De 11 à 14 ans et de 15 à 17 ans Fille ado : de 15 à 17 ans |
Homme adulte | 10 | 18 ans et plus |
Femmes | 9 | 18 ans et plus Enceintes Allaitantes |
Qu’arrive-t-il à notre corps en cas de carence en vitamine E ?
Une carence en vitamine E peut avoir diverses conséquences négatives sur le corps humain, qui varient selon le groupe d’âge.
Nourrissons :
La carence en vitamine E chez les nourrissons peut provoquer une anémie, un retard de croissance et de développement, et une réduction de l’activité antioxydante dans le cerveau. Elle peut également entraîner des dermatites, une faiblesse musculaire et des problèmes de vision.
Enfants :
Chez les enfants, la carence en vitamine E peut avoir un impact sur la croissance et le développement physique ainsi que sur le développement neurologique. Elle est connue pour provoquer des troubles de la vision, une fragilité osseuse, une mauvaise croissance, un faible tonus musculaire, des déficits cognitifs et un affaiblissement du système immunitaire. En outre, elle augmente le risque de développer des troubles neurologiques tels que l’épilepsie ou la paralysie cérébrale.
Adolescents :
Les adolescents qui présentent une carence en vitamine E peuvent ressentir une fatigue importante en raison du mauvais fonctionnement de divers organes du corps. Ils peuvent aussi souffrir d’une altération des performances cognitives et d’un risque accru de développer certains cancers. De plus, ils sont plus enclins à développer des problèmes de peau tels que l’acné, en raison de la dégradation de la production de sébum causée par un manque de vitamine E.
Adultes :
Les adultes présentant une carence en vitamine E voient leur risque de maladie cardiaque augmenter de manière significative et sont plus sensibles aux infections en raison de l’affaiblissement de leur système immunitaire. Ils peuvent également éprouver des difficultés à équilibrer leur taux d’hormones, avoir la peau sèche, les cheveux et les ongles cassants. En outre, elles développent souvent une faiblesse musculaire entraînant des crampes et des spasmes musculaires qui peuvent rendre les activités quotidiennes difficiles, voire impossibles.
Personnes âgées :
Chez les personnes âgées, les carences en vitamine E peuvent entraîner une détérioration supplémentaire de la santé physique, provoquant des faiblesses musculaires encore plus graves que celles que connaissent les jeunes générations, ainsi qu’un risque accru d’accident vasculaire cérébral ou de crise cardiaque en raison de l’affaiblissement du système cardiovasculaire associé à ce groupe d’âge. La santé de la peau est ainsi fortement affectée par le manque de vitamine E, ce qui entraîne une sécheresse qui provoque des démangeaisons ou une sensation de desquamation qui peut souvent devenir douloureuse au fil du temps si l’on n’en prend pas soin correctement ou si l’on ne prend pas de compléments alimentaires ou de suppléments.
Quels sont les aliments riches en vitamine E ?
- Les graines de tournesol : 42,3 mg / 100 g.
- L’huile d’amande : 39,2 mg / 100 g.
- L’huile de carthame : 36,4 mg / 100 g.
- L’huile de son de riz : 32,3 mg / 100 g.
- L’huile de foie de morue : 30 mg / 100 g.
- L’huile de Colza : 27,7 mg / 100 g.
- Les amandes avec peau, l’huile d’olive extra vierge, : 22,3 mg / 100 g.
- Les noisettes : 16,3 mg / 100 g.
- L’huile de pépins de raisin : 15,7 mg / 100 g.
- L’huile d’arachide : 14,2 mg / 100 g.
- L’huile de maïs : 13,2 mg / 100 g.
- Le germe de blé : 10,2 mg / 100 g.
- L’huile de lin : 8,99 mg / 100 g.
- L’huile de soja : 6,1 mg / 100 g.
- Les blettes crues : 4 mg / 100 g.
- Les épinards bouillis ou cuits à l’eau : 3,98 mg / 100 g.
- L’huile d’argan : 3,6 mg / 100 g.
- Le pissenlit : 3,44 mg / 100 g.
- Les avocats : 2,23 mg / 100 g.