Antimonium tartaricum : pour l’asthme et la bronchite chronique

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La souche homéopathique Antimonium tartaricum, d’origine chimique, provient du tartrate d’antimoine et de potassium. Par le passé, il était utilisé comme vomitif et purgatif par la médecine traditionnelle. Mais en raison de sa toxicité, son utilisation est fortement déconseillée.

En homéopathie, selon le principe de similitude pilier de cette médecine, certaines personnes en bonne santé volontaires ont expérimenté, il y a longtemps, les effets du tartrate d’antimoine. Interrogées sur leurs ressentis, elles ont évoqué des troubles respiratoires ainsi que des effets cutanés. Ces observations ont conduit à fabriquer Antimonium tartaricum, un traitement pour traiter des symptômes similaires (après dilution et dynamisation de la matière brute).

Pour quelles raisons prescrire Antimonium tartaricum ?

Antimonium tartaricum est prescrit pour des troubles bien ciblés  :

• gêne respiratoire : respiration sifflante, laborieuse, notamment en position couchée, risque de dyspnée,
• bronchite et la bronchiolite : mucosités abondantes, toux grasse, sensation d’oppression thoracique,
• asthme,
• lésions cutanées : cicatrices de varicelle, acné pustuleuse.

Ce remède donne particulièrement des résultats pour les voies respiratoires lorsque les symptômes s’aggravent à la chaleur, en position couchée et dans une ambiance humide et froide et s’améliorent lorsque le malade se tient assis droit.

Comment l’utiliser pour se soigner ?

Les 2 principaux formats sont les granules et les doses de globules à base de saccharose ou de lactose. Attention aux risques d’intolérance chez les personnes sensibles à ces 2 composants.

Antimonium tartaricum se prend en dehors des repas et à distance du café, thé, ou tabac. Il est normalement bien toléré.

Les prescriptions homéopathiques sont toujours individualisées et la qualité de la relation entre le praticien et son patient est essentielle pour prendre en compte le terrain complet du malade (symptômes physiques, mentaux, émotionnels, passé médical, etc.). On ne peut donc indiquer que des posologies usuelles à titre indicatif.

En général, les basses dilutions homéopathiques sont destinées à traiter des symptômes localisés et les plus hautes à rééquilibrer l’organisme dans son ensemble. Cependant il ne s’agit pas d’une règle absolue. La prescription d’un remède homéopathique combine une connaissance approfondie de la pratique thérapeutique et une prise en compte individuelle de chaque patient.

• bronchite aiguë : 2 granules, 5 CH, toutes les 15 minutes jusqu’à l’apparition de l’expectoration. Renouveler la prise de 5 granules toutes les heures pendant 24 H.
• asthme : 5 granules, 5 CH, toutes les 30 minutes en période de crise. En prévention, 5 granules, 15 CH, au coucher pendant 3 mois. D’autres remèdes peuvent être utilisés en alternance comme Blatta orientalis et Ipeca.
• bronchiolite : 2 granules, 5 CH, toutes les 30 minutes environ, puis espacer les prises si amélioration.
• lésion cutanée : 5 granules, 9 CH, matin et soir pendant trois mois en cas de cicatrices d’acné ou de varicelle.

Toujours solliciter l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander aussi le conseil d’un praticien allopathique.

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