Pourquoi l’hiver rend la perte de poids plus difficile (et comment y remédier)
Les experts confirment qu’entre novembre et janvier, nous prenons souvent un kilo qui, bien souvent, ne repart pas.

Tout semble plus compliqué en hiver, et la gestion du poids ne fait pas exception. Les journées raccourcies, le froid et les plats réconfortants à base de calories changent nos habitudes sans que l’on s’en rende compte. Les experts confirment qu’entre novembre et janvier, nous prenons souvent un kilo qui, bien souvent, ne repart pas. Ce n’est pas une question de métabolisme différent : tout est lié à nos choix et comportements. Mais alors, comment garder le contrôle sans renoncer à tout ce qui rend l’hiver si agréable ?
Les défis alimentaires en hiver
L’hiver peut modifier nos habitudes alimentaires de manière subtile mais significative. Entre les fêtes de fin d’année et l’envie presque instinctive de se tourner vers des plats réconfortants, la saison froide devient un terrain propice à la consommation excessive. Voici pourquoi.
L’impact des fêtes
Les fêtes de fin d’année, avec leurs repas copieux et leurs traditions autour de la table, influencent grandement nos choix alimentaires. Toussaint, Noël ou encore le Nouvel An sont souvent synonymes de profusion de plats riches. Ce surplus alimentaire, combiné à un rythme effréné entre les courses de dernière minute et les invitations, crée un environnement où il devient facile de consommer bien plus que nécessaire.
Les repas partagés dans une ambiance chaleureuse rendent le contrôle des portions difficile. Lorsqu’on mange hors de la maison, il est rare de mesurer précisément les aliments consommés, ce qui complique la gestion des calories. De plus, les pâtisseries, chocolats et boissons sucrées sont omniprésents, stimulant notre appétit et notre consommation. Résultat ? Nous dépassons nos besoins énergétiques pour des mets servis en abondance. Pour limiter les excès, il peut être utile de brûler des calories de façon adaptée à votre métabolisme, en intégrant des activités physiques même modérées dans votre quotidien.
Préférences pour les aliments réconfortants
Lorsque les températures baissent, beaucoup se tournent naturellement vers des plats qui apportent chaleur et réconfort. Des ragoûts crémeux, des chocolats chauds et des gratins dorés envahissent nos tables. Ces options, bien que délicieuses, sont souvent riches en glucides, en graisses et en calories. Pourquoi cette attirance pour les mets plus gras ? Le froid semble intensifier notre recherche de confort, et ces plats apportent une satisfaction immédiate.
Les journées courtes et grises accentuent ce phénomène. Le manque de lumière naturelle influence l’humeur, et manger devient parfois un moyen de compenser ce sentiment hivernal de léthargie. C’est un cercle vicieux : plus la nourriture est calorique, plus elle semble apaiser, rendant difficile de s’en détourner. Et au milieu de tout ça, le défi de choisir des alternatives plus équilibrées peut sembler colossal. Pourtant, il existe des aliments réconfortants sains qui permettent de se faire plaisir sans compromettre sa santé, en privilégiant des recettes riches en légumes et en fibres.
La baisse d’activité physique
Quand l’hiver s’installe, notre routine d’activité physique est souvent chamboulée. Les températures glaciales, les journées plus courtes et un planning bien rempli rendent l’exercice plus difficile à intégrer au quotidien. Pourtant, cette baisse d’activité peut rapidement contribuer à une prise de poids. Pour compenser, il est judicieux d’ajouter des épices à vos repas afin de stimuler naturellement le métabolisme et d’apporter de la variété à votre alimentation.
Conditions climatiques défavorables
Affronter le froid mordant et l’obscurité pour maintenir une routine sportive peut sembler insurmontable. Courir à l’aube ou en soirée devient un vrai défi quand il fait nuit et que le thermomètre affiche des températures négatives. Ces conditions rendent l’exercice en extérieur moins attrayant, voire impraticable pour certains.
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Le verglas, la neige ou même un vent glacial peuvent transformer une simple promenade en véritable parcours du combattant. Beaucoup renoncent à leurs activités habituelles, comme le jogging ou le vélo, par crainte de blessures ou par simple inconfort. Mais faut-il pour autant abandonner tout effort physique ? Pas nécessairement, mais le froid peut indéniablement affaiblir la motivation. Il est aussi important de surveiller les causes des allergies hivernales qui peuvent survenir à cette période et perturber votre bien-être général.
Routine perturbée
L’hiver, ce n’est pas seulement une saison : c’est aussi une série d’événements festifs et de changements de rythme. Entre les préparatifs des fêtes, les soirées prolongées et les repas copieux, l’exercice se retrouve souvent en bas de la liste des priorités. Il devient facile de remettre une séance au lendemain, puis au surlendemain, jusqu’à complètement perdre l’habitude.
De plus, le manque de lumière naturelle joue un rôle important. Les journées qui raccourcissent perturbent notre horloge interne, ce qui peut engendrer une fatigue accrue en fin d’après-midi. S’entraîner après le travail semble alors plus difficile, voire impossible, surtout quand le canapé et une couverture semblent bien plus tentants. La désorganisation de l’emploi du temps pendant cette période perturbe la constance, clé essentielle pour maintenir un mode de vie actif.
En résumé, la météo et les changements de routine hivernale forment un cocktail parfait pour mettre nos bonnes résolutions de côté. Mais ignorer complètement cette diminution d’activité n’est pas une solution.
Facteurs biologiques influençant le poids
Même si nos choix jouent un rôle principal dans la prise de poids hivernale, les facteurs biologiques ne doivent pas être ignorés. Le corps humain, complexe et sensible aux changements saisonniers, réagit différemment aux variations de lumière et de température. Plusieurs mécanismes naturels peuvent influencer votre appétit, votre énergie et même vos envies alimentaires lorsque les températures chutent.
Fluctuations hormonales : Évaluer l’impact des hormones sur l’appétit et les niveaux d’énergie durant l’hiver
En hiver, les changements hormonaux peuvent courir en arrière-plan sans que vous le réalisiez. La baisse d’exposition à la lumière naturelle réduit souvent la production de sérotonine, une hormone qui régule l’humeur et l’appétit. Cette diminution peut entraîner une augmentation des fringales, notamment pour les glucides, car le cerveau cherche des moyens rapides d’améliorer son bien-être. Vous avez envie de pain chaud ou de pâtisseries sucrées ? Vous n’êtes pas seul, et ce n’est pas un hasard.
En parallèle, la mélatonine, l’hormone du sommeil, augmente pendant les journées sombres et courtes. Cela peut vous donner une sensation constante de fatigue ou de manque d’énergie. Et qu’arrive-t-il souvent quand on est fatigué ? Le corps cherche à compenser avec plus de calories, favorisant les aliments riches pour un coup de boost temporaire. Ces cycles hormonaux rendent la gestion de votre poids plus difficile sans que vous vous en rendiez forcément compte. Pour les femmes, il est aussi essentiel d’adapter son alimentation et de veiller à une alimentation équilibrée pendant menstruations, car les besoins nutritionnels peuvent varier selon les périodes du cycle.
Syndrome affectif saisonnier (SAD)
Vous avez déjà remarqué que l’hiver peut affecter votre moral ? Pour certains, ce n’est pas simplement une petite baisse de régime. Le syndrome affectif saisonnier (ou SAD), une forme de dépression liée à la saison, frappe plus sévèrement pendant l’hiver. Le manque de lumière réduit les niveaux de vitamine D et perturbe les rythmes circadiens, ces horloges internes qui définissent votre cycle sommeil-éveil. Conséquence ? Un impact direct sur votre motivation à cuisiner sainement ou à faire de l’exercice.
Ce trouble peut aussi augmenter la consommation de « comfort foods », ces aliments riches en graisses ou sucres qui calment momentanément les émotions négatives. Imaginez manger un bol de soupe crémeuse ou une tablette de chocolat pour oublier un ciel gris et monotone. Ce petit plaisir ponctuel peut rapidement devenir une habitude, alimentée par un cercle vicieux d’humeur basse et d’envies irrésistibles. Et si on rajoute parfois une consommation accrue d’alcool pour “se réchauffer” ou se détendre, cela alourdit encore le bilan calorique hivernal. Pour éviter de tomber dans ce piège, privilégiez les aliments gras sains qui apportent satiété et énergie