La coloquinte est une plante herbacée rampante originaire des zones désertiques africaines et méditerranéennes, de la famille des Cucurbitacées. Ses fleurs jaunes donnent des petites baies qui deviennent des fruits sphériques de la taille d’une petite orange, d’abord vertes, panachées de jaune, puis jaunes à maturité. Le remède homéopathique Colocynthis est préparé à partir de la pulpe du fruit desséché. La chair de coloquinte est très amère et très purgative.
Dans quels cas utiliser Colocynthis ?
Le remède Colocynthis est préconisé pour :
- soulager les spasmes et douleurs gastriques,
- calmer les douleurs crampoïdes avec ballonnements,
- améliorer les coliques : hépatiques, néphrétiques, intestinales, diarrhées du nourrisson,
- apaiser les spasmes génito-urinaires : règles douloureuses, métrorragie,
- améliorer les névralgies : névralgie faciale, sciatique.
Les modalités améliorantes des symptômes traités avec Colocynthis sont la position pliée en deux et la pression forte et les modalités aggravantes la colère et la consommation de fruits verts.
De quelle façon l’employer en homéopathie ?
Bien qu’il existe des solutions buvables, Colocynthis est proposé principalement en doses de globules et en granules.
Le médecin homéopathique déterminera un dosage et une dilution personnalisée au diagnostic et au profil de chaque patient. Il n’est donc pas possible d’indiquer une posologie moyenne. Il n’y a pas de contre-indication durant la grossesse et l’allaitement.
La souche de Colocynthis est inscrite dans la liste II des substances vénéneuses. La première dilution exonérée, c’est-à-dire délivrée sans ordonnance, est de 1 CH. L’exonération varie selon la forme galénique.
Ce remède peut être associé à Magnesia phosphorica pour renforcer son action en cas de coliques chroniques ou remplacé par Magnesia phosphorica, un équivalent thérapeutique.
Découvrez aussi le rhododendron, autre remède homéopathique contre la névralgie.
Ne pas prendre le traitement durant les repas et en même temps que du café, du thé ou du tabac.
Signaler à votre médecin d’éventuelles intolérances au lactose ou au saccharose, excipients des doses et granules.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander aussi le conseil d’un praticien allopathique.
Suivez nous sur Google News
