Êtes-vous heureux ? La réponse universelle surgit d’un point de vue scientifique.

De la naissance jusqu’à la vieillesse, une personne traverse plusieurs périodes pendant lesquelles, elle passe aussi par divers évènements marquants. Certains sont tristes et d’autres sont plus heureux. La question existentielle est : quelle est la période la plus heureuse de la vie ? Plusieurs chercheurs se sont penchés sur ce sujet et ont essayé de trouver des réponses pertinentes. Faisons le point à ce propos.

Les années de bonheur d’une existence.

Une étude a été menée auprès de plusieurs individus venant de 13 nations différentes et qui sont tous dans la cinquantaine et plus. Les scientifiques qui ont fait l’enquête leur ont posé la même question : à quelle période de leur vie avaient-ils senti le plus de bonheur ? Les réponses ont été analysées et évaluées. Les interviewés affirment tous avoir été plus heureux pendant l’enfance, mais aussi et surtout durant les quatre premières années de la trentaine.

Ceux qui sont encore plus âgés certifient aussi qu’ils ont retrouvé leur bonheur après avoir passé le cap des 70 ans. Évidemment, la sensation de plénitude peut s’étendre sur beaucoup plus d’années. Cela dépend de plusieurs paramètres. D’ailleurs, chacun a aussi ses propres expériences de vie et donc, ces moments de bonheur.

Les scientifiques ne se sont pas contentés de ces résultats et ont continué leurs études. Ils ont fini par conclure que la fin de l’adolescence est aussi une période pendant laquelle bon nombre de personnes se sentent bien épanouies et atteignent un niveau de bien-être plus important.

Pourquoi ces périodes sont-elles plus heureuses que d’autres ?

Si les gens sont la plupart du temps plus heureux pendant l’enfance que la période qui s’ensuit, c’est parce qu’ils traversent un moment d’insouciance totale. Ils n’ont pas de problèmes à gérer et ils n’ont que des temps heureux à se partager avec les proches. Ils sont aussi chouchoutés et constituent souvent des petits centres du monde dans la famille.

Puis à la fin de l’adolescence, les jeunes achèvent une période difficile pendant laquelle s’entremêlent les divers changements. Ils semblent alors heureux d’entrer enfin dans une période plus calme où ils pourront entamer une nouvelle ère de découverte de la vie. Ils entrent dans l’univers professionnel et commencent à gagner leur vie. Cela procure un état de bonheur immense. Mais quand les routines débutent, le niveau de bonheur commence aussi à diminuer petit à petit.

En entrant dans la trentaine, les jeunes redeviennent plus épanouis. La raison est simple, à cette tranche d’âge, ils retrouvent leur stabilité. Ils peuvent avoir déjà construit des éléments essentiels à leur bonheur. Ils peuvent par exemple avoir trouvé l’amour et finissent par construire un foyer. Avec l’arrivée des enfants, le bonheur est au summum. Ils peuvent avoir la sensation d’avoir accompli des grandes missions et avoir trouvé des raisons de vivre. Mais quand les enfants grandissent, les soucis commencent. Selon les scientifiques, notamment les professionnels en psychologie, cela causerait une déstabilisation et donc une baisse considérable du niveau de bonheur.

Et enfin, en atteignant l’âge d’être des grands-parents, ainsi en dépassant les 70 ans, c’est le retour de la période du bonheur. Les septuagénaires et les personnes âgées sont les plus heureux, car ils ont la sagesse de l’expérience. Ils savent ce qui est important dans la vie et ce qui ne vaut pas la peine de se stresser. Ils ont également eu le temps d’accomplir ce qui était en leur pouvoir. Que ce soit un projet, un revenu stable, une propriété, etc. Enfin, ils sont généralement à la retraite et n’ont donc plus à se soucier du travail. Tous ces facteurs se combinent pour créer un sentiment de contentement et de satisfaction qui vient avec l’âge.

Comment calculer le degré du bonheur ?

On dit souvent que le bonheur est subjectif et difficile à mesurer, mais il existe en fait plusieurs façons de calculer le degré de bonheur ressenti par une personne. Premièrement, considérez le nombre d’émotions positives par rapport aux émotions négatives ressenties au quotidien. Ensuite, réfléchissez à la fréquence des émotions positives par rapport à celles négatives. Enfin, réfléchissez à l’intensité des deux types d’émotions. Ces trois facteurs peuvent vous définir une idée approximative du bonheur global d’une personne. Bien sûr, il est important de garder à l’esprit que le bonheur est complexe et peut varier fortement d’un jour à l’autre. Néanmoins, ce simple calcul peut vous donner une bonne idée du bonheur général d’une personne.

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Margot Fontenive