Caulophyllum thalictroides : aide à l’accouchement et remède pour les troubles utérins

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Le caulophyllum ou colosh bleu est une plante vivace bleu violacé aux baies bleu foncé. Elle appartient à la famille botanique des Berberidacées et est originaire de l’est américain. Bien connue des Amérindiens, elle était l’employée pour faciliter l’accouchement et comme contraceptif, d’où le nom “d’herbe à Squaw”. Ses actifs agissent principalement sur les muscles utérins mais certains alcaloïdes sont responsables de malformations fœtales. C’est pourquoi l’usage du caulophyllum en phytothérapie est plus prudent et encadré que par le passé alors qu’il est moins problématique en homéopathie. La souche homéopathique Caulophyllum thalictroides est fabriquée à partir d’extraits de rhizome macérés dans l’alcool puis dilués et dynamisés.

À l’origine des recherches, la pathogenèse consistait à observer les effets de doses variées de substances, administrées à des personnes saines volontaires, pour déterminer quels troubles la solution homéopathique pourrait traiter. Cette pratique n’a évidemment plus cours aujourd’hui. Les symptômes observés et retenus après ingestion de caulophyllum étaient d’ordre gynécologique, articulaire et musculaire.

Quelles sont les indications de Caulophyllum thalictroides ?

Caulophyllum est prescrit pour :

• atténuer les douleurs utérines de fin de grossesse,
• favoriser la dilatation du col de l’utérus au moment de l’accouchement,
• stopper les hémorragies post-accouchement,
• améliorer les symptômes des premiers jours des règles : crampes et douleurs utérines, expulsion douloureuse de caillot sanguin avec règles peu abondantes,
• apaiser les douleurs rhumatismales : aux petites articulations des phalanges aggravées par la ménopause ou en relation avec les règles.

Ce traitement est particulièrement indiqué pour des symptômes aggravés par la suppression ou la diminution des règles améliorées après les règles.

Quelle posologie est recommandée ?

Les formes les plus courantes de ce traitement sont les granules et les doses de globules à base de lactose ou de saccharose (prendre garde aux intolérances) et les solutions hydro-alcooliques.

Aucune contre-indication ou effets secondaires ne sont à signaler.

Bien que ce remède conviennent aux femmes enceintes et allaitantes, il doit être prescrit par un médecin homéopathe.

Les posologies les plus fréquentes sont :

• contractions utérines de fin de grossesse : 5 granules, 9CH, au rythme des contractions,
• aide à l’accouchement :
  • • durant la semaine précédente : 5 granules, 9 CH, 2 fois par jour,
    • au cours du travail : 3 granules 5 CH. Ce traitement doit être pris sous le contrôle de l’obstétricien ou de la sage-femme pendant la dilatation du col de l’utérus.
• troubles menstruels : 5 granules, 9 CH, pendant les crises douloureuses.
• douleurs rhumatismales : 5 granules, 3 fois par jour, 5 CH, durant 3 mois.

Les homéopathes prescrivent aussi Actaea racemosa qui aide à apaiser les douleurs utérines et à faciliter l’accouchement.

Toujours solliciter l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander aussi le conseil d’un praticien allopathique.

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