Médecine douce

Tempérament colérique : les 7 effets néfastes de la colère votre la santé

Hélène Leroy

Parfois, la colère peut être bonne, si elle est sortie rapidement et exprimée de manière saine. En fait, la colère peut aider certaines personnes à penser de plus rapidement et à faire des choix concrets. Cependant, des épisodes malsains de colère, lorsque vous la retenez pendant de longues périodes, la tournez vers l’intérieur ou explosez de rage, peuvent faire des ravages dans votre corps. Si vous avez tendance à perdre votre calme, voici sept raisons importantes de trouver une solution.

  1. Une explosion de colère met votre cœur en grand danger.

Les effets de la colère sur votre santé cardiaque sont les plus dommageables physiquement. Dans les deux heures qui suivent un accès de colère, le risque de crise cardiaque double.

La colère refoulée, lorsque vous l’exprimez indirectement ou que vous vous donnez beaucoup de mal pour la contrôler, est associée aux maladies cardiaques. En fait, une étude a révélé que les personnes dont la tendance à la colère est un trait de personnalité courent deux fois plus de risques de souffrir de maladies coronariennes que les personnes moins coléreuses.

Pour vous aider, essayez d’identifier et d’aborder vos sentiments avant de perdre le contrôle. La colère constructive, le genre de colère qui vous permet de vous adresser directement à la personne contre laquelle vous êtes en colère et de gérer la frustration de manière à résoudre le problème, n’est pas associée à un risque particulier. Elle est en fait une émotion très normale et saine.

  1. La colère augmente le risque d’accident vasculaire cérébral.

Si vous êtes enclin à vous battre, prenez garde. Une étude a montré que le risque d’avoir un accident vasculaire cérébral dû à un caillot sanguin ou à une hémorragie cérébrale était trois fois plus élevé dans les deux heures suivant un accès de colère. Pour les personnes ayant un anévrisme dans une des artères du cerveau, le risque de rupture de cet anévrisme à la suite d’une crise de colère était six fois plus élevé.

  1. La colère affaiblit votre système immunitaire.

Si vous êtes tout le temps en colère, vous risquez de vous sentir plus souvent malade. Dans une étude, des chercheurs de l’Université de Harvard ont découvert que chez les personnes en bonne santé, le simple fait de se rappeler une expérience de colère passée provoquait une baisse durant six heures des niveaux d’immunoglobuline A, la première ligne de défense des cellules contre l’infection.

  1. Les problèmes de colère peuvent aggraver votre anxiété.

Anxiété et la colère peuvent aller de pair. Dans une étude de 2012 publiée dans la revue Cognitive Behavior Therapy, les chercheurs ont découvert que la colère peut exacerber les symptômes du trouble d’anxiété généralisée (TAG), un état caractérisé par une inquiétude excessive et incontrôlable qui interfère avec la vie quotidienne d’une personne. Non seulement des niveaux de colère plus élevés ont été observés chez les personnes souffrant de TAG, mais l’hostilité, ainsi que la colère intériorisée et non exprimée en particulier, ont grandement contribué à la gravité des symptômes du TAG.

  1. La colère est également liée à la dépression.

De nombreuses études ont établi un lien entre la dépression et l’agressivité et les accès de colère, en particulier chez les hommes. Dans la dépression, la colère passive, où vous ruminez mais ne passez jamais à l’action, est courante. Le conseil n°1 pour quelqu’un qui lutte contre la dépression mélangée à la colère est de s’occuper et d’arrêter de penser autant.

Toute activité qui vous absorbe pleinement est un bon remède contre la colère, comme le golf, la broderie, le vélo. Ces activités ont tendance à remplir complètement notre esprit et à nous concentrer sur le moment présent, et il n’y a plus de place pour la colère quand elle vient.

  1. L’hostilité peut blesser vos poumons.

Vous ne fumez pas ? Vous pourriez quand même avoir mal aux poumons si vous êtes une personne hostile et en colère perpétuelle. Un groupe de scientifiques de l’Université de Harvard a étudié 670 hommes sur une période de huit ans en utilisant une méthode de notation sur une échelle d’hostilité pour mesurer le niveau de colère et évaluer tout changement dans la fonction pulmonaire des hommes.

Les hommes ayant obtenu les scores d’hostilité les plus élevés avaient une capacité pulmonaire nettement plus faible, ce qui augmentait leur risque de problèmes respiratoires. Les chercheurs ont émis l’hypothèse qu’une augmentation des hormones de stress, qui sont associées à des sentiments de colère, crée une inflammation des voies respiratoires.

  1. La colère peut raccourcir votre vie.

Est-il vraiment vrai que les gens heureux vivent plus longtemps ? Le stress est très étroitement lié à l’état de santé général. Si vous êtes stressé et en colère, vous raccourcissez votre espérance de vie. Une étude de l’Université du Michigan réalisée sur une période de 17 ans a montré que les couples qui gardent leur colère ont une durée de vie plus courte que ceux qui disent volontiers qu’ils sont fâchés.

Si vous n’êtes pas à l’aise pour montrer vos émotions négatives, alors travaillez avec un thérapeute. Apprendre à exprimer la colère de manière appropriée est en fait une utilisation saine de la colère. Si quelqu’un enfreint vos droits, vous devez le lui dire. Dites directement aux gens pourquoi vous êtes en colère et ce dont vous avez besoin.

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