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Médecine douceGuide des plantes médicinales

Les propriétés médicinales et les atouts de l’impératoire

L’impératoire est une plante herbacée rhizomateuse de la famille des Apiacées. Son nom scientifique est Peucedanum ostruthium. Elle pousse dans les zones montagneuses d’Europe centrale et méridionale. Au Moyen Âge, Hildegarde de Bingen lui trouvait de l’intérêt comme plante médicinale mais de nos jours, elle est peu connue et utilisée. Pourtant, elle a des bienfaits en phytothérapie. Voici lesquels.

De quoi se compose l’impératoire ?

Cette plante contient principalement :
  • des coumarines : aux propriétés potentielles anti-inflammatoires, antioxydantes, toxiques à fortes doses,
  • des furocoumarines : une sous-classe des coumarines,
  • de la peucénine : également antioxydante, anti-inflammatoire mais aussi de possibles effets antibactériennes et antifongiques,
  • des flavonoïdes : comme l’hespéridine, aux propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, bénéfiques à la circulation sanguine et aux système cardiovasculaire,
  • des lactones : des phtalides, aux propriétés vasodilatatrices, antispasmodiques, anti-inflammatoires, antioxydantes, antimicrobiennes,
  • des tannins : aux propriétés astringentes, antimicrobiennes, antivirales, anti diarrhéiques,
  • de l’huile essentielle : riche en monoterpènes, sesquiterpènes et phénols, anti-inflammatoire, antispasmodique, antimicrobienne, carminative, antioxydante.
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Pour quels besoins l’utiliser ?

L’impératoire est indiquée pour :
  • prévenir les problèmes cardio-vasculaires : améliore la circulation sanguine,
  • stimuler le système respiratoire : apnée du sommeil, évacue les sécrétions respiratoires, bronchite,
  • combattre l’asthénie : stimule le système immunitaire, tonifie le métabolisme, rétablit l’appétit,
  • améliorer les problèmes digestifs : favorise un bon fonctionnement digestif, diminue les gaz intestinaux, calme l’aérophagie et les ballonnements,
  • apaiser les maux dentaires.
La recherche étudie ses possibles effets pour ralentir la progression maladie d’Alzheimer.

Comment préparer un remède à l’impératoire ?

La phytothérapie utilise les rhizomes.
  • tisane : faire bouillir 1 cuillère à café de plante séchée dans 200 ml d’eau puis infuser 10 minutes, 2 à 3 fois par jour après les repas.
  • décoction : faire bouillir 1 cuillère à soupe de rhizomes séchés et coupés dans 500 ml d’eau 20 minutes, filtrer, 2 à 3 fois par jour.
  • poudre : 6 à 8 comprimés à sucer contre le mal de dents.
  • gélule : 6 à 8 par jour.
  • teinture-mère : 10 à 20 gouttes 3 fois par jour.

Y a-t-il des contre-indications à connaitre ?

Les risques liés à son utilisation sont rares et ne surviennent qu’en cas de surdosage (qui provoque nausées, céphalées, vertiges, douleurs abdominales).

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Les furocoumarines peuvent augmenter la sensibilité de la peau au soleil et les coumarines interférer avec le métabolisme du foie.

Par précaution, déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes.

Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques.

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Photo de Aline Legrand

Aline Legrand

Ma passion : Les plantes et de la naturopathie, une discipline qui vise à favoriser la santé et le bien-être par des méthodes naturelles.

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