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Médecine douceGuide des plantes médicinales

Découvrir l’anémone pulsille : propriétés et indications médicinales à connaitre

Aline Legrand

L’anémone pulsatille est une plante herbacée très répandue en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Son nom scientifique est Anemone pulsatilla. Elle appartient à la famille des Renonculacées. Également appelée coquerelle, cette plante à feuilles velues produit des fleurs couleur violette. Autrefois, les médecins la prescrivaient aux patients atteints de mélancolie, de dépression. Séchée au four, elle était conseillée pour chasser la migraine en éternuant. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Quelle est sa composition ?

Le constituant majeur de l’anémone pulsatille est :
  • un hétéroside de lactone : le ranuncoloside se transforme en séchant en protoanémonine (danger toxique vérifié) qui, une fois séchée, devient de l’anémonine (aux propriétés antibactériennes, anti spasmodiques mais aussi irritante et suspectée de toxicité),
  • des polyphénols : antioxydants, anti-inflammatoires,
  • des tannins : antioxydants, astringents, anti-inflammatoires, protecteurs vasculaires, etc.,
  • des stérols : piégeurs de cholestérol,
  • du camphre : anti-inflammatoire et décontractant, potentiellement toxique (suspecté d’être un perturbateur endocrinien),
  • de l‘huile.

Quelles sont ses indications thérapeutiques ?

  • traiter la toux spasmodique : remède aux bronchites aiguës, coqueluche,
  • améliorer des problèmes mineurs de sommeil, les tensions nerveuses,
  • apaiser les spasmes digestifs : digestion lente, constipation, aigreurs d’estomac, nausées,
  • calmer les règles douloureuses : syndrome prémenstruel, sédative, antispasmodique,
  • soigner les migraines, névralgies, sinusite,
  • améliorer les rhumatismes et la sciatique,
  • réduire les troubles circulatoires : jambes lourdes, varices, syndrome de Raynaud (constriction des vaisseaux  à cause du froid).

De quelle façon l’utiliser ?

La plante fraîche est toxique, caustique et irritante et ne doit pas être utilisée en tisane.

Elle n’est pas recommandée en automédication et il est important de respecter les dosages préconisés.

Son usage interne est principalement homéopathique, sous prescription médicale.

Sinon :

  • teinture-mère : diluée dans l’eau, selon avis médical,
  • granules de plantes séchées : selon avis médical.
Même si certaines personnes font des cataplasmes à base de plantes broyées, à appliquer sur la peau, cet usage n’est pas dénué de risques.

Quelles précautions prendre ?

L’anémonine, à forte dose, est susceptible de produire des vomissements, diarrhées, sang dans les urines et d’occasionner des problèmes respiratoires et musculaires, voire des convulsions.
Cette plante est généralement déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants.
Les preuves d’efficacité de l’homéopathie divisent le corps médical, prenez aussi conseil après d’un professionnel allopathique pour faire votre opinion.

Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques.

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