Ammonium carbonicum : indication principale rhinite et obstruction nasale de nuit

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Le carbonate d’ammonium est un sel minéral formé de cristaux translucides, à forte odeur de gaz ammoniac lorsqu’il est chauffé et libéré dans l’air. Il sert à fabriquer un traitement homéopathique, l’Ammonium carbonicum.

La pathogénèse est un processus fondamental de l’homéopathie. On donnait, par le passé, une substance à des individus en bonne santé afin d’observer les symptômes qu’elle induisait. Répertoriés dans des bases de données toujours employés par les homéopathes actuels, ils ont orienté la fabrication de traitements destinés à soigner des symptômes similaires. Le tableau des symptômes du carbonate d’ammonium est large : des troubles physiques digestifs, de fatigue, de douleurs et des problèmes mentaux et émotionnels exacerbés.

Dans quels cas utiliser Ammonium carbonicum ?

Bien que les indications thérapeutiques de ce remède soient multiples, malgré son champ d’action limité :

• problèmes respiratoires : coryza (rhume de cerveau) qui oblige à respirer par la bouche la nuit, toux sifflante nocturne avec sécrétions épaisses, douleurs thoraciques suffocantes au lit,
• troubles hémorragiques : saignements, saignement des gencives et du nez, marques cutanées (purpura, pétéchie, ecchymose), règles abondantes,
• problèmes rénaux : sang dans les urines avec diminution du volume de celles-ci, élévation progressive du taux de créatinine (un déchet chimique du sang),
• anémie : combinée aux troubles hémorragiques, tachycardie, faiblesse générale.

Les symptômes faisant pencher pour un traitement Ammonium carbonicum s’aggravent la nuit (rhinite ou difficulté à respirer) et par froid humide. Ils peuvent aussi s’améliorer par temps sec et en position couchée sur le côté.

Comment utiliser correctement ce traitement homéopathique ?

Ammonium carbonicum est prescrit en granules, doses de globules et solution hydro-alcoolique.

Les personnes facilement essoufflées, plutôt inactives, sujettes aux malaises sans perte de connaissance, réagissent plutôt bien à ce traitement.

La posologie et la durée du traitement varient en fonction de la source et de la gravité du traitement. De plus, les prescriptions homéopathiques sont individualisées en fonction du profil du patient. Les homéopathes ont les compétences pour faire une ordonnance appropriée.

Voici quelques posologies usuelles à titre d’exemple :

• coryza aigu (rhume de cerveau) avec obstruction ou saignement de nez : 3 granules, 3 à 4 fois par jour, 5 – 9 CH, durée 1 à 2 semaines. Posologie similaire pour les bronchites et difficultés à respirer.
• marques cutanées : 5 granules, 5 – 9 CH, 2 à 4 fois par jour.
• ménorragie : 3 granules, 9 CH, 3 fois par jour pendant une semaine.
• insuffisance rénale : 3 granules, 2 à 4 fois, 7 – 9 CH, 1 à 2 semaines.

Pour les troubles hémorragiques ou d’insuffisance rénale, ce traitement vient en soutien d’un traitement classique après avoir éliminé des causes graves.

Ce traitement ne présente pas de contre-indication ni d’effets secondaires. Mais comme tous les autres remèdes homéopathiques, la prise doit se faire en dehors des repas et à distance de substances excitantes (thé, café, tabac).

Les personnes intolérantes au lactose et au saccharose doivent informer leur médecin car certaines formes galéniques en contiennent comme excipients.

Toujours solliciter l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander aussi le conseil d’un praticien allopathique.

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