Tout savoir sur la primevère : bienfaits santé, posologie et effets secondaires
La primevère, une plante herbacée à fleurs odorantes, est commune en Europe. La Primula veris ou Primula officinalis appartient à la famille des Primulacées. On l’appelle aussi coucou la primevère sauvage qui annonce le printemps dans les prairies et les bois et fleurit au moment où l’oiseau se met à chanter. Elle symbolisait dans le passé le renouveau et la jeunesse. Mais aujourd’hui, ce sont ses propriétés médicinales respiratoires qui attirent l’attention. Quels sont les bienfaits de la primevère ?
Quels sont les composants de la primevère ?
- saponosides : expectorants et sécrétolytiques,
- polyphénols : des flavonoïdes, des épicatéchines (anti-inflammatoires, antioxydants, prévention cardiovasculaire),
- tétraterpènes : des caroténoïdes (antioxydants, inhibiteurs de prolifération cellulaire),
- mucilages : des substances gélatineuses aux propriétés adoucissantes, émollientes,
- vitamines et minéraux (potassium, magnésium).
Quelles sont ses indications en phytothérapie ?
Les principales propriétés de la primevère sont :
- apaiser les affections respiratoires : favoriser l’excrétion des secrétions,
- calmer les toux intempestives : bronchite, coqueluche,
- soulager les maux de têtes, vertiges, tremblements,
- traiter certaines affections cutanées : hématomes, ecchymoses, contusions, piqûres d’insectes, gerçures, crevasses.
Comment se servir de la primevère ?
En phytothérapie, on utilise les fleurs et les racines de la plante.
- tisane : 1 cuillère à soupe de fleurs séchées pour une tasse d’eau. Laisser infuser pendant une dizaine de minutes et boire 2 à 3 tasses par jour.
- application cutanée : appliquer la tisane en compresse sur la peau.
- teinture-mère : diluer 20 à 25 gouttes dans un verre d’eau 3 fois par jour.
- gélules : 3 à 6 gélules réparties dans la journée.
Quelles sont les précautions à prendre ?
Contre-indiquée aux personnes souffrant d’ulcère gastrique (à forte dose risque d’irritations gastriques et de vomissements) ainsi qu’aux femmes enceintes et allaitantes.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques.