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Tout ce que vous devez savoir sur les pessaires

Hélène Leroy

Lorsque vous souffrez de prolapsus génital, aussi appelé descente d’organes, il existe différents types de traitement qui aident à soulager cette pathologie. C’est notamment le cas du pessaire dont l’usage peut être recommandé par les professionnels de santé. Ce dispositif médical donne en effet la possibilité de soulager ce trouble avec efficacité. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le pessaire, son mode d’utilisation, ses avantages ainsi que les situations associées à son utilisation.

Qu’est-ce qu’un pessaire ?

Le mot pessaire est un terme médical qui désigne un dispositif pouvant être introduit dans le vagin. Son nom d’origine grecque « pessus » signifie en réalité pierre ovale. Ce dispositif médical amovible est généralement utilisé en gynécologie pour soulager des dysfonctionnements périnéaux, tels que les fuites urinaires et/ou les descentes d’organes (prolapsus). Le prolapsus est en effet une descente vers le bas d’organes comme l’utérus, le rectum ou encore la vessie. Selon l’association française d’urologie, cette pathologie touche jusqu’à 50 % des femmes multipares.

L’utilisation de ce dispositif médical est une excellente alternative à la chirurgie et à la rééducation. Si vous êtes à la recherche d’un pessaire, vous pouvez vous orienter vers un site spécialisé qui propose des modèles de qualité avec un accompagnement bienveillant et personnalisé. Comme expliqué par My Little Pessaire, le pessaire se place dans le vagin de la femme, en forme de cube, d’anneau ou de disque, il assure un rôle mécanique de soutien sur les organes concernés. Confortable, très discret et parfaitement sûr, ce dispositif médical se décline en plusieurs tailles en fonction des besoins. Il est également fabriqué avec différents types de matière comme le latex, le caoutchouc ou en silicone.

Qui est concerné par l’utilisation d’un pessaire ?

L’utilisation d’un pessaire nécessite l’avis d’un professionnel de santé. Lorsque vous envisagez d’utiliser un pessaire, il est indispensable de consulter un urologue, un gynécologue, une sage-femme ou encore un kinésithérapeute spécialiste de la pelvi-périnéologie. Seul un professionnel de la santé peut en effet évaluer la pertinence d’un tel choix. Le praticien est aussi le seul capable d’orienter efficacement sa patiente vers le dispositif le plus adapté à sa pathologie et à sa morphologie.

Les pessaires ne répondent pas tous aux mêmes besoins, et doivent être adaptés en fonction des symptômes, de l’anatomie et des préférences de la patiente. Par exemple, lorsque la patiente souffre d’un prolapsus accompagné d’une incontinence urinaire à l’effort, l’utilisation d’un pessaire Anneau avec bouton (Dish) est souvent le modèle le plus recommandé. Les modèles de type Anneaux et Dish sont toujours ceux prescrits en première intention car ils sont les plus simples à gérer par les patientes.

Comment utilise-t-on un pessaire ?

Simple d’utilisation, le pessaire s’introduit à la main et il peut être retiré tous les soirs (obligatoire pour les modèles cubes). La première pose s’effectue généralement avec un professionnel de santé, qui va ensuite accompagner la patiente dans la gestion de son pessaire afin de la rendre autonome avec son dispositif. Tous ces dispositifs médicaux peuvent être manipulés par les patientes elles-mêmes. En ce qui concerne les manipulations de pose et de retrait des pessaires, le processus est expliqué par le professionnel de santé en fonction de chaque modèle.

La pose d’un pessaire

Avant de mettre le dispositif, vous devez vous installer en position debout avec un pied sur un support, en position allongée sur le dos ou légèrement accroupie. Choisissez la position qui vous est la plus confortable, c’est le principal. Si vous utilisez un pessaire cube, anneau ou Dish, pliez-le entre l’index et le pouce avec votre main dominante. S’il s’agit d’un pessaire en forme d’anneau, pliez le dispositif au niveau des encoches. Écartez ensuite les petites lèvres avec votre seconde main (non dominante) et insérez le pessaire dans le vagin. En cas de gêne, vous pouvez toujours repousser le dispositif avec le doigt sans toutefois l’enfoncer profondément. Le dispositif doit se caler dans le cul-de-sac postérieur du vagin et à l’avant au niveau de la symphyse pubienne, autrement dit, à l’arrière de l’os du bassin situé devant la vessie.

Le retrait d’un pessaire

Lorsqu’il s’agit d’un pessaire cube, n’utilisez surtout pas le cordon pour sortir le pessaire, le cordon ne sert qu’à guider vos doigts jusqu’à la base du cube. Une fois vos doigts au niveau du cube, passez un doigt entre la paroi du vagin et le pessaire afin d’y faire passer de l’air et déventouser le pessaire. Il suffit ensuite de saisir le pessaire et de le tracter doucement jusqu’à son retrait. Enfin, si vous utilisez un pessaire en anneau, crochetez-le avec l’index puis tirez dessus lentement jusqu’à ce qu’il soit retiré complètement.

Quels sont les avantages de l’utilisation d’un pessaire ?

L’utilisation d’un pessaire offre aux personnes qui souffrent de prolapsus et d’incontinence urinaire à l’effort de multiples avantages. Contrairement à la chirurgie, le pessaire est un traitement non invasif utilisé pour traiter des pathologies telles que les fuites urinaires et les descentes d’organes. L’utilisation d’un tel dispositif aide aussi à traiter les symptômes (principalement la pesanteur pelvienne ou l’extériorisation d’une « boule » par le vagin) liés au prolapsus ou les fuites urinaires. Il s’agit aussi d’un dispositif qui est parfois recommandé par les médecins comme solution d’attente avant une intervention chirurgicale, mais également pour apprécier l’efficacité d’une future intervention chirurgicale. Les pessaires sont également recommandés à celles qui souffrent d’une incontinence urinaire à l’effort ou un prolapsus et qui ont un désir de grossesse, qui ne sont donc, en règle générale, pas de bonnes candidates pour une chirurgie. Le pessaire aide en outre à démasquer une incontinence urinaire d’effort.

Y a-t-il des risques associés à l’utilisation d’un pessaire ?

L’utilisation d’un pessaire n’a que peu d’inconvénients pour les patientes. Il est tout à fait normal d’avoir des pertes vaginales lors de l’utilisation d’un tel dispositif. Ces sécrétions vaginales peuvent néanmoins être plus abondantes qu’à l’accoutumée en fonction de la dose du traitement local prescrit en association avec le dispositif. Il est d’ailleurs conseillé de consulter son médecin lorsque ces sécrétions deviennent gênantes.

Notez par ailleurs que lors des activités quotidiennes ou sportives, le pessaire peut de temps en temps descendre au niveau de l’orifice vaginal. Dans certains cas, le pessaire peut glisser vers l’orifice vaginal pendant la défécation ou lors des efforts de poussées. Pour y remédier il est nécessaire de travailler sur sa posture, sur la sangle musculaire abdominale et pelvienne, sur la respiration, mais également sur les habitudes hygiéno-diététiques : nutrition, surpoids, constipation chronique, habitudes à la miction et à la défécation, tabagisme,…

Les complications ne sont pas fréquentes, mais en cas de doute, il est impératif de consulter un professionnel de la santé. Il est nécessaire de consulter en cas de saignements dus à des érosions vaginales, infections, douleurs ou une incarcération dans le tissu vaginal. Toutefois, dans la majorité des cas, lorsque le suivi du pessaire est bien réalisé par le professionnel de santé, le pessaire consiste en une solution simple et fiable.

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