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Médecine douce

Coeur, cerveau, vieillissement : les merveilleux effets protecteurs des myrtilles

Hélène Leroy

Les myrtilles sont un super aliment qui a en plus les caractéristiques d’un « bonbon de la nature ». Elles ont un goût délicieux, qu’elles soient fraîches, congelées, à la poignée ou ajoutées à vos recettes préférées, elles regorgent de nutriments essentiels qui aident votre corps à se développer et se protéger du vieillissement.

Selon un ensemble d’études biologiques et médicales, les myrtilles peuvent même contribuer à rendre l’inévitable processus de vieillissement beaucoup plus doux dans l’ensemble. Il suffit d’en manger. Par exemple, les chercheurs ont pu identifier que la consommation d’une seule tasse de myrtilles par jour peut « améliorer le fonctionnement des vaisseaux sanguins et diminuer la pression sanguine systolique ». Ces avantages proviennent évidemment des anthocyanes présents dans les myrtilles, c’est-à-dire la partie du fruit qui donne sa couleur bleu foncé. Si un avantage aussi important pour la santé peut provenir de principes actifs qui contribuent à la teinte du fruit, quels autres pouvoirs magiques les myrtilles pourraient-elles posséder ? Nous avons dressé une liste de quelques faits scientifiques qui vous convaincront d’ajouter des myrtilles à votre menu hebdomadaire pour en faire profiter votre esprit, votre corps et votre âme.

Les myrtilles sont bonnes pour le cœur et les vaisseaux sanguins

Selon une étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition en mai 2019, manger une tasse de myrtilles par jour peut aider à améliorer certains facteurs de risque cardiovasculaire des personnes diagnostiquées avec un syndrome métabolique, ce qui augmente votre risque de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, et de diabète de type 2.

Pour cette étude, les chercheurs ont demandé à un groupe d’adultes en surpoids et obèses âgés de 50 à 75 ans de consommer soit une tasse de poudre de myrtille lyophilisée, soit un placebo ressemblant à une myrtille, soit un mélange composé à moitié de poudre de myrtille lyophilisée et à moitié de placebo une fois par jour pendant six mois. En fin de compte, les personnes qui mangeaient une tasse complète de myrtilles par jour « avaient moins de raideur artérielle, une meilleure fonction vasculaire » et un « bon » taux de cholestérol plus élevé que celles qui mangeaient moins de myrtilles ou pas de myrtilles du tout.

De plus, les antioxydants contenus dans les myrtilles sont soupçonnés d’être de grands protecteurs contre la plaque nocive dans les artères humaines. Bien que des recherches supplémentaires doivent être menées sur le sujet, une étude a montré, sur un modèle animal, que les spécimens nourris régulièrement avec des myrtilles présentent des « lésions de la paroi artérielle » ou des dommages tissulaires de 40 à 60 % moins importants que ceux qui ne sont pas nourris avec des myrtilles du tout.

Les antioxydants contenus dans les myrtilles maintiennent la vivacité de votre cerveau

Les myrtilles sont riches en antioxydants appelés flavonoïdes. Les flavonoïdes (également appelés polyphénols) interagissent avec les différentes protéines et enzymes de votre cerveau, ce qui permet à votre cerveau de rester jeune et frais. En fait, selon les recherches, les personnes qui suivent un régime riche en flavonoïdes restent plus affûtées que celles qui suivent un régime pauvre en flavonoïdes. Boire du jus de myrtille tous les jours peut améliorer de 30 % les fonctions de la mémoire.

Les myrtilles peuvent faire baisser votre taux de mauvais cholestérol

Vous avez un taux de cholestérol élevé ? Pourquoi ne pas ajouter une poignée de myrtilles lors de vos repas quotidiens ? Selon une étude publiée dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry en 2010, des chercheurs ont montré que les myrtilles peuvent réduire le taux de mauvais cholestérol (LDL) de 44 %. Les chercheurs pensent que cela est dû au fait que les composés des myrtilles activent les gènes du foie, et aident donc à son bon fonctionnement et à la limitation de la production  de cholestérol.

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