L’homéopathie est une méthode thérapeutique inventée en 1796 par Samuel Hahnemann. Elle consiste à donner à un malade souffrant de certains symptômes une substance, très fortement diluée, qui peut provoquer chez une personne en bonne santé des symptômes comparables. Cette méthode spécifique s’appuie sur le principe de similitude et de stimulation de l’organisme malade vers la guérison.
La thymuline, une hormone secrétée par le thymus, joue un rôle décisif dans le mécanisme de défense naturelle du corps. Selon les principes énoncés ci-dessus, la recherche homéopathique a développé un remède à base de thymuline de synthèse pour pousser le thymus à en fabriquer contre différentes infections. Ce traitement porte le même nom : Thymuline.
Quelles sont les indications de la souche Thymuline ?
Thymuline est préconisé pour :
- prévenir les infections hivernales : grippe saisonnière, angine, rhinopharyngite, bronchite,
- améliorer des infections urinaires : cystite récidivante,
- soulager des pathologies virales : mononucléose, herpès,
- apaiser des allergies : asthme, pollinose,
- stimuler le système immunitaire : fatigue et infections à répétitions des enfants.
Comment utiliser correctement Thymuline ?
Le thymus est une glande qui change de taille et disparait au fur et à mesure du vieillissement. Il est plus gros chez les enfants et dans le jeune âge. Le traitement Thymuline, dont l’objectif est de stimuler le thymus, est donc plus efficace, voire approprié, dans les basses classes d’âge.
Ce remède peut prendre plusieurs formes : poudre, gouttes, dose de globules, suppositoire, ampoule buvable et granules.
Il est beaucoup mieux assimilé en dehors du café, tabac, thé et des repas. Les excipients sont soit du lactose, du saccharose et de l’alcool (déconseillé aux jeunes enfants).
On peut l’associer à d’autres remèdes homéopathiques pour améliorer les résultats comme :
- Influenzinum : prévention et convalescence de la grippe saisonnière.
- Oscillococcinum : traitement des états grippaux.
Les prescriptions homéopathiques sont personnalisées par le médecin homéopathe en fonction des troubles et du profil du patient. L’approche homéopathique est d’abord fondée sur le patient avant la pathologie et une posologie unique n’existe donc pas.
Les posologies les plus fréquentes sont :
- maladies hivernales hivernales : une dose pendant les 4 premières semaines de la saison à 9 CH puis une dose par mois jusqu’à la fin de l’hiver.
- cystite récidivante : une dose (7CH) par semaine pendant un mois, puis une dose mensuelle
- herpès récidivant due à une faiblesse immunitaire : une dose par semaine à 7 CH pendant un mois suivie d’une dose les mois suivants.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander aussi le conseil d’un praticien allopathique.