Les souches des traitements homéopathiques proviennent de nombreuses sources : animales, végétales, minérales, chimiques ou synthétiques. Certaines comme le remède homéopathique Sérum de Yersin sont issues de la biothérapie. Il provient d’anticorps d’animaux immunisés contre le bacille Yersinia pestis ou Pasteurella pestis. Ce bacille est l’agent infectieux responsable de la peste pulmonaire. Très fortement dilué, il devient un remède qui stimule les défenses naturelles du corps contre les infections respiratoires.
Dans quels cas utiliser le Sérum de Yersin ?
Il a une action très ciblée :
- atténuer les états grippaux et la grippe diagnostiquée : fièvre élevée, douleurs musculaires, céphalées, fatigue, baisse des défenses immunitaires,
- soulager des infections lourdes ORL : trachéite, bronchite chroniques, rhinite,
- prévenir les complications respiratoires post-grippales : bronchite aiguë, pneumonie.
Comment est-il prescrit ?
Ce traitement ne présente pas de contre-indications ni de précautions d’emploi. De nombreuses formes existent pour ce remède homéopathique : doses, poudre, suppositoire, granules, gouttes ampoules buvables.
Toutes les prescriptions homéopathiques sont individualisées pour favoriser le processus d’autoguérison et prendre en compte le profil physique et psychique du patient.
Pour exemple :
- contre la grippe hivernale : en prévention, 9 CH, 1dose 2 fois par mois. Si une grippe très fébrile se déclare, 1 à 2 doses toutes les 2 heures jusqu’à amélioration. Pour cette pathologie, il peut être associé à d’autres souches comme Eupatorium perfoliatum ou Influenzinum (grippe saisonnière).
- pour les troubles respiratoires chroniques : 1dose à 9 CH, 1 fois par mois ou toutes les 2 semaines durant 3 mois. Une alternative : Sticta pulmonaria.
Prendre ce traitement en dehors du tabac, du café, des repas. Attention aux intolérances aux excipients des doses, poudre, granules qui sont du lactose ou de la saccharose.
Ce traitement homéopathique ne doit pas être confondu avec un vaccin contre la grippe.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander aussi le conseil d’un praticien allopathique.