Le lichen pulmonaire, ou Lobaria pulmonaria, une espèce de la famille des Lobariacées, se développe sur les troncs d’arbres comme les hêtres et les chênes ou sur les rochers. Il fait partie de la pharmacopée traditionnelle depuis très longtemps. La souche homéopathique Sicta pulmonaria est issue du thalle sec divisé en lobes, qui est le nom du corps de végétaux dépourvus de racines, de tiges et de feuilles. Elle est performante dans la sphère broncho-pulmonaire.
Dans quel cas l’utiliser ?
Les indications thérapeutiques de Sticta pulmonaria sont
- le rhume : avec forte obstruction nasale,
- les rhinites : chroniques, aiguës ou allergiques,
- la sinusite : avec céphalée frontale douloureuse,
- la trachéite : avec toux sèche, irritante, fatigante, surtout nocturne.
Sticta pulmonaria est approprié lorsque le patient voit ses symptômes aggravés par l’exposition au froid et améliorés dès le début de l’écoulement nasal.
Comment utiliser Sticta pulmonaria ?
Le remède homéopathique Sticta pulmonaria existe sous plusieurs formes : doses de globules, granules, poudre, solutions buvables et suppositoires. Il ne présente pas de contre-indications (possible durant la grossesse et l’allaitement).
Les excipients des doses et des granules sont le lactose et le saccharose, celles des triturations uniquement le lactose et des solutions buvables ampoules de l’alcool.
Ce remède doit être employé avant l’écoulement nasal d’un rhume ou d’une rhinite.
Il doit être pris en dehors de repas et à distance d’une consommation de café, tabac ou thé.
Le traitement le plus fréquemment prescrit est de 5 granules dosées à 5 CH toutes les 2 heures, durant 3 à 4 jours. Comme l’homéopathie est une approche médicale du malade et pas de la maladie, qui s’appuie sur le profil et le vécu du patient, les prescriptions sont personnalisées.
Sticta pulmonaria peut être associé avec Bryonia alba.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander aussi le conseil d’un praticien allopathique.