Rhododendron, le remède homéopathique en cas de névralgies

La souche homéopathique de Rhododendron vient de la plante du même nom, aussi connue sous l’appellation azalée. Il s’agit d’une plante appartenant à la famille botanique des Ericaceae. Elle est très présente dans les régions montagneuses comme les Pyrénées, les Alpes, l’Himalaya et les Carpates. Aussi, il est possible d’en rencontrer en plus grande quantité en Sibérie et en Laponie ainsi que dans les forêts de la Birmanie et de l’Inde.

Pour le cas de l’azalée qui sert à préparer la souche homéopathique, elle vient majoritairement de la partie nord de l’Asie. Il s’agit du Rhododendron luteum, aussi connu sous le nom d’azalée chèvrefeuille ou encore azalée pontique jaune. Ses fleurs parfumées affichent une couleur jaune d’or et ses feuilles sont caduques.

D’autres variétés d’azalée, comme Rhododendron ponticum et Rhododendron ferrugineum, sont également connues pour leur toxicité. En effet, plusieurs évènements passés relatent les mésaventures des personnes ayant consommé du miel d’azalée. Les principaux effets de ce miel sont les hallucinations, une paralysie temporaire ainsi que des troubles digestifs comme les nausées et la diarrhée.

Pourquoi utiliser ce médicament ?

Rhododendron permet de traiter les troubles affectant le système locomoteur. Il s’avère particulièrement efficace dans le traitement des crises rhumatismales. Il agit, entre autres, sur les tissus musculaires et fibreux. Plus précisément, il atténue les douleurs survenant à la suite des déchirures au niveau des ligaments et des tendons.

Au niveau du système nerveux périphérique, ce remède homéopathique est utile dans le traitement des névralgies, et notamment celles qui affectent :

  • Les dents
  • La face
  • Le thorax (espaces intercostaux)
  • Les membres supérieurs

Chez les patients de type Rhododendron, les modalités d’aggravation sont les changements de temps et de climat. En effet, les symptômes ont tendance à s’empirer à l’humidité et à la moindre variation de l’électricité statique dans l’air, c’est-à-dire, les heures précédant un orage ou une tempête. Les symptômes s’améliorent directement après et aussi par la chaleur sèche et par le mouvement.

Quand et comment le prendre ?

Pour traiter les symptômes apparaissant à la saison des orages, prendre le matin et le soir, 3 granules en 7 à 15 CH. À noter que le choix des dilutions dépend de l’intensité des symptômes.

Comme tous les remèdes homéopathiques, les granules se prennent en dehors des repas et des aliments à caractère excitant, à savoir le tabac, l’alcool, la menthe ou encore le café.

Pour les adultes, il est recommandé de laisser les granules ou les doses fondre sous la langue. Pour les enfants, la dilution dans un fond d’eau est possible.

Enfin, dans l’optique de prévenir d’éventuels effets indésirables, mais surtout pour recevoir le traitement adapté, il est conseillé de consulter un spécialiste en homéopathie avant chaque traitement. En effet, malgré des manifestations identiques, le diagnostic peut s’avérer différent selon le profil médical de chacun. Tel est également le cas pour le traitement à prendre ainsi que pour les posologies recommandées.

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