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Santé

Maladies du système digestif : les banales, les rares et les sérieuses

Les maladies digestives ont des conséquences sur la santé, de légères à graves comme le reflux acide, la maladie cœliaque ou un cancer.

Le système gastro-intestinal est si complexe (un grand nombre d’organes) et étendu (jusqu’9 mètres chez l’adulte) qu’il est à la merci de nombreuses maladies du système digestif plus ou moins inquiétantes : gastro-entérite, maladie cœliaque, constipation, diarrhée, syndrome du côlon irritable, pathologies inflammatoires, auto-immunes, polypes du côlon, et plus sérieuses si non traitées correctement, la déshydratation, la malnutrition et des cancers digestifs et colorectaux, en augmentation chez les jeunes.

Quels sont les différents types de maladies du système digestif ?

Les maladies digestives peuvent toucher tous les organes le long du tube digestif, de la bouche à l’anus (estomac, foie, pancréas, vésicule biliaire,  intestins) et sont aiguës ou chroniques.

Ces organes agissent ensemble pour digérer les aliments et les décomposer en nutriments utilisés pour l’énergie, la croissance et la réparation cellulaire.

Plusieurs maladies touchent le tube digestif. Certaines sont aiguës (surviennent soudainement et sont transitoires), d’autres sont chroniques (persistent pendant une longue période). Les symptômes peuvent varier d’un jour à l’autre ou aller et venir.

Être attentif aux symptômes peut aider à identifier la cause exacte des problèmes digestifs.

Gastro-entérite

La gastro-entérite ou grippe intestinale, est une infection du tube digestif causée par des virus, des bactéries, des parasites ou des produits chimiques. La gastro-entérite causée par un virus est appelée gastro-entérite virale.

De nombreux virus peuvent se propager de personne à personne et provoquer des infections. Certains virus courants, pouvant provoquer la gastro-entérite, sont le norovirus, le rotavirus, l’adénovirus et l’astrovirus.

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Les symptômes de la gastro-entérite sont :

  • diarrhée,
  • Ces sujets peuvent également vous intéresser:
  • douleur, crampes abdominales,
  • nausées,
  • vomissements,
  • fièvre,
  • fatigue.

La gastro-entérite virale est généralement une affection aiguë, durant habituellement moins d’une semaine. La plupart des gens se rétablissent d’eux-mêmes sans traitement médical. Cependant, les cas plus graves peuvent entraîner une déshydratation et nécessiter des soins médicaux.

Gastro-entérite chez les enfants

Le rotavirus, l’adénovirus et l’astrovirus infectent plus souvent les nourrissons et les jeunes enfants, mais aussi adultes. Le norovirus peut causer des infections chez les personnes de tout âge.

La diarrhée est particulièrement dangereuse chez les nouveau-nés et les nourrissons, pouvant entraîner une déshydratation sévère en seulement un jour ou deux : elle peut être mortelle.

Consulter immédiatement un médecin si un nourrisson ou un enfant présente des signes ou des symptômes de déshydratation :

  • plus soif que d’habitude,
  • uriner moins que d’habitude, ou pas de couches mouillées pendant trois heures ou plus,
  • manque d’énergie,
  • bouche sèche,
  • absence de larmes en pleurant,
  • diminution de l’élasticité de la peau,
  • yeux ou joues creux.

Maladie cœliaque

La maladie cœliaque est un trouble auto-immun chronique du système digestif qui cause des dommages à l’intestin grêle. Dans cette affection, le système immunitaire est intolérant au gluten provenant des aliments ou des boissons.

Le gluten est une protéine présente naturellement dans le blé, l’orge et le seigle. On le trouve couramment dans le pain, les pâtes, les biscuits et les gâteaux. Le principal traitement de la maladie cœliaque est de suivre un régime sans gluten. Apprendre à lire les listes d’ingrédients et à identifier les céréales et produits alimentaires contenant du gluten est crucial pour maintenir une alimentation sans gluten et prévenir les dommages à l’intestin grêle.

Les symptômes de la maladie cœliaque sont, entre autres :

  • ballonnements abdominaux,
  • douleur, crampes abdominales,
  • diarrhée,
  • constipation,
  • gaz,
  • nausées ou vomissements,
  • intolérance au lactose due aux dommages à l’intestin grêle,
  • selles graisseuses et malodorantes.

La recherche suggère que la maladie cœliaque est souvent génétique : une personne est plus susceptible de développer la maladie si un membre de sa famille est également atteint.

Les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’avoir une maladie cœliaque.

Constipation et diarrhée

La constipation et la diarrhée sont des problèmes gastro-intestinaux courants. Les deux, qui sont souvent les symptômes d’autres problèmes du système digestif, peuvent avoir un impact sur la qualité de vie.

La constipation se produit quand la fréquence des selles est réduite, avec moins de trois selles par semaine. Les autres symptômes sont des selles dures, sèches ou grumeleuses difficiles ou douloureuses à évacuer, ou la sensation que toutes les selles n’ont pas été évacuées.

Les causes de la constipation peuvent provenir de l’état de santé (en particulier de troubles du système digestif), de changements d’activité physique ou de régime alimentaire, de la grossesse, des effets secondaires de médicaments, etc.

La diarrhée est inverse : les selles sont plus fréquentes, se produisent trois fois ou plus par jour. Elles peuvent être molles et liquides.

Les causes de la diarrhée sont des problèmes du tube digestif, des allergies et intolérances alimentaires, des infections et les effets secondaires de médicaments.

La constipation est courante chez les enfants. Elle est à l’origine de près d’une consultation sur 20 chez les pédiatres. Dans la plupart des cas, elle est de courte durée et bénigne.

Les symptômes de la constipation chez les enfants sont les mêmes que ceux énumérés précédemment, avec en plus :

  • ballonnements abdominaux,
  • énurésie diurne ou nocturne,
  • selles dans les sous-vêtements qui ressemblent à de la diarrhée,
  • changement de posture pour éviter ou retarder l’émission de selles, comme se tenir sur la pointe des pieds puis basculer sur les talons, serrer les fesses, et des mouvements aléatoires ressemblant à une danse.

Syndrome du côlon irritable

Le syndrome du côlon irritable est une affection chronique du gros intestin (côlon). Le SCI regroupe un ensemble de symptômes qui se manifestent ensemble :

  • douleur et crampes abdominales,
  • ballonnements abdominaux,
  • gaz,
  • diarrhée,
  • constipation.

Il existe trois sous-types de SCI, selon le symptôme dominant :

  • SCI avec constipation,
  • SCI avec diarrhée,
  • SCI avec habitudes intestinales mixtes.

Les symptômes se produisent sans aucun signe visible de dommage physique ou de maladie du tube digestif. Ils peuvent tout de même impacter la qualité de vie.

Certaines pathologies coexistent avec le syndrome du côlon irritable :

Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin comprennent des pathologies présentant une inflammation chronique du tube digestif :  la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse.

La cause exacte des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin est inconnue : les chercheurs pensent qu’elles résultent d’une combinaison de facteurs génétiques et d’un déséquilibre des cytokines (protéines inflammatoires) dans le système immunitaire.

La maladie de Crohn peut affecter n’importe quelle partie du tube digestif, tandis que la colite ulcéreuse ne touche que le gros intestin et le rectum. Les deux peuvent causer des dommages à la paroi du tube digestif. Cependant, dans la maladie de Crohn, les zones endommagées sont généralement parcellaires, alors que dans la colite ulcéreuse, elles sont est continu.

Les symptômes des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin sont :

  • douleur abdominale,
  • diarrhée chronique,
  • sang dans les selles,
  • mucus dans les selles,
  • besoin urgent d’aller à la selle,
  • perte de poids involontaire,
  • fatigue.

Colite

La colite est l’inflammation du côlon. Il existe plusieurs causes possibles de colite :

  • virus,
  • bactéries,
  • médicaments,
  • maladies inflammatoires chroniques de l’intestin,
  • faible flux sanguin,
  • antécédents de radiothérapie du côlon.

Il existe plusieurs types de colite :

  • inflammatoire (se produit dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin),
  • microscopique (cause une diarrhée aqueuse),
  • pseudomembraneuse (lorsque des bactéries provoquent l’inflammation du côlon),
  • entérocolite nécrosante (maladie intestinale grave chez les nouveau-nés),
  • ischémique (lorsque le flux sanguin est réduit),
  • allergique (plus fréquente chez les nourrissons).

Les symptômes de la colite sont :

  • douleur abdominale,
  • ballonnements abdominaux,
  • selles foncées ou sang dans les selles,
  • sensation continue de devoir aller à la selle,
  • déshydratation,
  • diarrhée,
  • fièvre.

Diverticulose et diverticulite

La maladie diverticulaire comprend deux pathologies : la diverticulose et la diverticulite.

  • La diverticulose : de petites poches, appelées diverticules, se forment dans les zones faibles de la paroi du côlon. Habituellement, les diverticules ne provoquent pas de symptômes. Cependant, chez certaines personnes, ils peuvent causer des saignements.
  • La diverticulite : les diverticules s’enflamment ou s’infectent occasionnellement. Elle cause généralement plus de symptômes que la diverticulose.

Les symptômes de la diverticulite sont :

  • douleur abdominale (le plus souvent dans la partie inférieure gauche),
  • ballonnements,
  • nausées,
  • vomissements,
  • constipation,
  • diarrhée,
  • fièvre et frissons.

La diverticulose est une affection courante qui, selon certaines estimations, peut toucher en occident plus de 30 % des adultes de 50 à 59 ans et plus de 70 % des 80 ans et plus. Moins de 5 % des personnes atteintes de diverticulose développent ensuite une diverticulite.

Reflux acide

Le reflux acide est un terme courant pour reflux gastro-œsophagien (RGO). Le RGO est parfois appelé brûlures d’estomac, reflux, indigestion acide ou régurgitation acide.

Le RGO se produit lorsque le contenu de l’estomac remonte dans l’œsophage. De nombreuses personnes souffrent de RGO de temps en temps. Il peut survenir sans provoquer de symptômes ou, dans certains cas, causer une indigestion ou une légère sensation de brûlure dans la poitrine.

La maladie de reflux gastro-œsophagien se produit lorsque les symptômes de deviennent plus chroniques et sévères. Environ 20 % des personnes pourraient en souffrir en occident.

Non traité, il peut entraîner des complications plus graves :

  • œsophagite : l’œsophage devient trop étroit,
  • œsophage de Barrett : le tissu de l’œsophage prend une couleur saumon à la suite de changements dans la muqueuse des cellules pour ressembler à des cellules intestinales. Ce trouble augmente le risque de cancer de l’œsophage.

Les symptômes du RGO sont le plus souvent :

  • brûlures d’estomac ou indigestion,
  • douleur thoracique,
  • nausées,
  • difficulté ou douleur à avaler,
  • toux chronique,
  • enrouement de la voix.

Problèmes rectaux et anaux

Plusieurs maladies peuvent concerner le rectum et l’anus, à l’extrémité du tube digestif, après le côlon :

  • fissure anale : une petite déchirure apparait dans la paroi du canal anal. Les symptômes sont une douleur vive pendant les selles, du sang rouge vif dans les selles et une petite bosse ou étiquette cutanée près de la déchirure,
  • fistule anale : il s’agit d’un tunnel anormal sous la peau qui relie le canal anal à une ouverture sur la peau autour de l’anus. La plupart des fistules anales se forment à la suite d’une infection d’une glande anale. Les symptômes sont : douleur, rougeur, démangeaisons, gonflement de l’anus, ainsi que fièvre, frissons, fatigue et écoulement de pus,
  • hémorroïdes : les veines sont enflammées et dilatées autour de l’anus ou du bas du rectum. Les hémorroïdes peuvent être externes ou internes :
    • les symptômes des hémorroïdes externes sont des démangeaisons anales, des bosses dures et sensibles près de l’anus et des douleurs près de l’anus en position assise,
    • les hémorroïdes internes peuvent provoquer des saignements rectaux et, parfois, un prolapsus (lorsqu’une hémorroïde saillit par l’ouverture anale), ce qui peut causer douleur et inconfort,
  • proctite : c’est l’inflammation de la paroi du rectum. Les symptômes comprennent envie impérieuse d’aller à la selle, diarrhée, constipation, douleur dans l’anus, le rectum et le bas de l’abdomen, saignement rectal et passage de mucus ou de pus avec les selles,
  • prolapsus rectal : le rectum s’étire et glisse vers l’extérieur, faisant saillie par l’anus. Les femmes de 50 ans et plus sont 6 fois plus susceptibles d’avoir un prolapsus rectal que les hommes. Les symptômes comprennent un saignement rectal, un tissu faisant saillie du rectum et une incontinence fécale.

Ulcères peptiques

Un ulcère peptique, ou ulcère de l’estomac ou du duodénum, est une lésion sur la paroi de l’estomac ou du duodénum (première partie de l’intestin grêle). Elle s’appelle parfois maladie ulcéreuse peptique. 1 % à 6 % des personnes auraient des ulcères peptiques en occident.

Ils peuvent entraîner des saignements dans le tube digestif, un trou dans la paroi de l’estomac ou du duodénum, des ulcères dans les organes voisins et une occlusion qui empêche les aliments de passer dans le duodénum.

Deux causes courantes d’ulcères peptiques sont une infection par la bactérie Helicobacter pylori et l’utilisation chronique ou à fortes doses d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), comme l’ibuprofène) et le naproxène.

Les symptômes d’un ulcère peptique sont :

  • douleur ou inconfort abdominal dans la partie supérieure de l’abdomen,
  • sensation de satiété rapide après avoir commencé un repas ou d’être trop rassasié après un repas de taille normale,
  • indigestion,
  • nausées,
  • vomissements,
  • ballonnements abdominaux,
  • éructations,
  • selles noires ou goudronneuses,
  • vomissement de sang.

Polypes du côlon et cancer

Les polypes du côlon sont des excroissances sur la paroi du côlon et du rectum. La plupart ne sont pas nocifs ou cancéreux, mais certains peuvent évoluer en cancer. C’est pourquoi les coloscopies sont si importantes : retirer les polypes peut aider à prévenir le cancer colorectal.

Le plus souvent, les polypes du côlon n’entraînent aucun symptôme. Si un polype du côlon provoque des symptômes, ceux-ci peuvent inclure :

  • saignement rectal,
  • selles de couleur foncée ou sang dans les selles,
  • changements dans les habitudes intestinales (fréquence, constipation, diarrhée),
  • fatigue due à l’anémie

Entre 15 % et 40 % des adultes en occident auraient des polypes du côlon. Les hommes et les personnes âgées de 45 ans ou plus sont plus susceptibles. Les personnes ayant des antécédents familiaux de cancer du côlon ou d’une maladie de polypose héréditaire peuvent courir un risque accru de développer des polypes.

Pancréatite

La pancréatite est l’inflammation du pancréas qui sécrète des enzymes digestives dans l’intestin grêle. Il produit également les hormones insuline et glucagon qui régulent le métabolisme du sucre.

Les causes courantes de la pancréatite aiguë incluent les calculs biliaires et la consommation chronique d’alcool. D’autres raisons sont des médicaments, des infections, des traumatismes, des tumeurs, etc.

Les symptômes de la pancréatite aiguë sont couramment une douleur abdominale supérieure, soudaine et sévère. Les personnes atteintes ont besoin de soins médicaux d’urgence. Les autres symptômes sont :

  • gonflement et sensibilité abdominale,
  • nausées,
  • vomissements,
  • fièvre,
  • rythme cardiaque rapide.

Quand les maladies du système digestif risquent-elles d’être graves ?

Lorsque les symptômes persistent, s’aggravent, la situation peut être plus sérieuse qu’un trouble courant et occasionnel qui s’améliore tout seul ou avec des traitements en vente libre.

Selon la gravité des troubles, une consultation chez un gastroentérologue spécialisé en santé digestive peut se justifier. L’envisager avec ces symptômes :

  • douleur abdominale, ballonnements ou gaz persistants ou inhabituels,
  • brûlures d’estomac persistantes ou sévères,
  • douleur ou difficulté à avaler,
  • sensation de nourriture est coincée dans l’œsophage,
  • étouffement avec la nourriture,
  • nausées ou vomissements continus,
  • diarrhée et constipation chroniques,
  • incapacité à avoir des selles complètes,
  • selles noires ou sang dans les selles,
  • selles huileuses, graisseuses ou malodorantes,
  • perte d’appétit ou de poids involontaire,
  • fatigue,
  • fièvre.

Quels sont les risques de problèmes digestifs non traités ?

Avec le temps, les problèmes digestifs non traités peuvent entraîner des complications graves comme la déshydratation, la malnutrition ou le cancer.

Avoir un diagnostic précis est la première étape pour identifier le type de problème, recevoir un traitement approprié et prévenir les complications.

Les troubles digestifs non traités peuvent aggraver les symptômes, impactant beaucoup la qualité de vie. Quand on croit souffrir d’une maladie digestive, il faut consulter un médecin dès que possible. Le système digestif est le centre nerveux, immunitaire et nutritionnel de l’organisme.

Un médecin peut élaborer un programme de soins adapté avec des médicaments, des compléments alimentaires, des changements dans l’alimentation et le mode de vie ou dans certains cas des interventions chirurgicales.

Quels changements alimentaires faire ?

Les changements alimentaires sont établis en fonction de chaque pathologie. Il ne peut pas y avoir de préconisations génériques sur ce qu’il faudrait manger ou éviter.

Les modifications alimentaires peuvent varier considérablement en fonction de l’affection traitée. Par exemple, avec la maladie cœliaque, il faut éviter tous les aliments et boissons contenant du gluten ou contaminés par du gluten. Selon la gravité, certains médicaments devraient être évités ainsi que des produits contenant du gluten, dentifrice, baume à lèvres, par exemple.

Dans d’autres affections digestives, comme la diverticulite, il peut être nécessaire de restreindre l’alimentation à des liquides clairs pendant une courte période, puis de passer à des liquides complets, avant de réintroduire lentement les aliments habituels, après l’amélioration des symptômes.

Un diététicien ou un nutritionniste spécialisé en santé digestive peut aider à déterminer les aliments et boissons à consommer et les déclencheurs à éviter.

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