Luesinum : remède à de multiples troubles chroniques

En homéopathie, les nosodes désignent un type de traitement obtenu de tissus pathologiques. La souche homéopathique Luesinum en est un exemple : c’est un lysat (extrait de cellules) de sérosités (liquides clairs) infectées de chancres syphilitiques primitifs, prélevées sur des patients n’ayant pas encore été traités. Cette substance, porteuse de l’agent infectieux de la syphilis, est ensuite diluée et dynamisée selon les principes de l’homéopathie.
Le traitement, développé en 1880 par un homéopathe du nom de Swan, sert principalement à traiter des pathologies chroniques dont les symptômes présentent des ressemblances avec cette infection, également connue sous le nom de vérole.
Pourquoi utiliser Luesinum ?
Luesinum est indiqué en :
- rhumatologie : douleurs osseuses, périostite, ostéite, ostéo-arthrite des genoux, douleur et lésion articulaires indolores avec importantes déformations,
- dermatologie : ulcération, dermatose sèche avec fissures, psoriasis des paumes de mains et plantes de pied, ichtyose, chute de cheveux,
- traitement de la douleur : névralgie, céphalée,
- maladie de Lyme : douleurs musculaires, articulaires, mal de tête, fièvre, frissons, fatigue, ganglions,
- dégradation du comportement : anxiété, agitation mentale, insomnie, phobie des microbes, toc de lavage de mains.
Comment employer ce traitement ?
Il se présente sous forme de dose de globules, granule, solution buvable, ampoule et gouttes.
Il n’est signalé aucune contre-indication pendant la grossesse et l’allaitement.
Bien qu’il soit délivré sans prescription médicale, Luesinum est une souche homéopathique difficile à manipuler. Les basses dilutions peuvent aggraver les symptômes. Il est conseillé de consulter un homéopathe pour l’utiliser correctement.
Les prescriptions homéopathiques sont personnalisées en fonction du profil du patient et de ses troubles physiques et émotionnels. Luesinum fonctionne plutôt bien avec des personnes présentant une tendance à la chronicité, à la répétition des infections et à un terrain général affaibli.
Il n’est pas possible de donner des posologies exactes mais seulement indicatives :
- insomnie : une dose de globules par semaine en 15 CH.
- traitement de la douleur : 1 dose 2 fois par mois de 15 à 30 CH.
- lésion dermatologique : dilution haute de 15 ou 30 CH, 1 dose 2 fois par mois.
- maladie de Lyme : en complément du traitement classique, une dose 2 fois par mois de 15 à 30 CH.
- troubles du comportement : 3 granules, 9 CH, tous les soirs.
Les traitements homéopathiques sont mieux assimilés en dehors du thé, tabac, café et des repas. Ils contiennent des excipients (saccharose, lactose, alcool) qui ne sont pas toujours bien tolérés.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander aussi le conseil d’un praticien allopathique.