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Médecine douceGuide des plantes médicinales

Quelles solutions thérapeutiques avec l’hydraste du Canada ?

La nature est si riche en plantes que nombre d’entre elles sont peu connues. Et parfois pour de bonnes raisons : l’hydraste du canada est en voie de disparition. Les Amérindiens s’en servaient pour soigner diverses affections. Puis les cultures intensives des colons européens associées à la popularité de l’hydraste comme remède médicinal eurent tôt fait de supplanter ou de détruire toutes les cultures naturelles.

Aujourd’hui, les racines et les rhizomes de cette plante sont uniquement cultivés et sérieusement contrôlés. Mettons en lumière le goldenseal (littéralement « sceau doré » : ses bulbes jaunes en ont l’apparence).

Quels sont les actifs si prisés de l’hydraste du Canada ?

Très peu de recherches ont été réalisées sur cette plante qui contient principalement des alcaloïdes, hydrastine et surtout berbérine : des actifs antibactériens et antimicrobiens.

Pour quels remèdes retenir cette plante ?

De même que peu de recherches ont été réalisées, très peu d’études cliniques également. Les bienfaits attribués à l’hydraste du canada en phytothérapie s’appuient sur les savoirs anciens.

Pour faire la part des choses dans ces propriétés, retenons 2 domaines d’actions :

  • infections gatro-intestinales: la bactérine pourrait avoir l’efficacité d’un antibiotique mais la quantité de bactérine contenue par la plante peut être insuffisante pour traiter efficacement. Les racines pourraient stimuler l’appétit et apporter un confort digestif.
  • inflammation des muqueuses (bouche et pharynx) et de la peau : ses alcaloïdes ont en effet des propriétés antimicrobiennes et antifongiques.

Comment utiliser l’hydraste ?

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Il est important de prendre conseil et acheter auprès d’un spécialiste compétent en phytothérapie car cette plante n’est pas commune et ni  toujours de qualité.

On retient le plus fréquemment un usage :

Par voie orale :  le goût prononcé de cette plante peut rebuter.

  • gélules de racines et de rhizomes séchés : 500 mg à 1 g, de 3 à 4 fois par jour,
  • teinture-mère : de 2 ml à 4 ml, 3 fois par jour,
  • Extrait sec ( 8 % à 12 % d’alcaloïdes) : 150 mg à 250 mg, 2 fois par jour,

Par application :

  • teinture-mère : gargarisme ou rinçage des muqueuses ou bain nasal 3 à 4 fois par jour avec 12 ml de produit mélangé dans un peu d’eau, ou bain nasal 3 à 4 fois par jour. Compresses imbibées sur les zones cutanées atteintes d’inflammation, de blessures, d’abcès.
  • poudre : appliquer directement sur la peau

Quels dangers et risques sont liés à l’usage de cette plante ?

Limiter la durée d’un traitement à 2 semaines environ.

Utilisation par précaution interdite en cas d’hypertension artérielle, de jaunisse, de lactation ou de gestation.

Observation d’interactions avec certains médicaments métabolisés par les enzymes cytochromes P450, P3A4/5 et P2D6, qui sont inhibés par l’hydraste.

Un surdosage peut entraîner : irritations, contractions utérines, assèchement des muqueuses.

Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques.

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Photo de Aline Legrand

Aline Legrand

Ma passion : Les plantes et de la naturopathie, une discipline qui vise à favoriser la santé et le bien-être par des méthodes naturelles.

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