L’huile essentielle de bois de Hô : anti-infectieuse et purifiante
Le Cinnamomum camphora est un arbre de la famille des Lauracées. Il existe plusieurs variétés de cette espèce, qui diffèrent beaucoup par leur composition chimique et leur localisation : le Cinnamomum camphora ct cinéole est le ravintasara malgache ; dans la région du Vietnam pousse la variété var camphora, appelée camphrier. Enfin, le Cinnamomum camphora ct linalol est le bois de Hô (bois de Shiu ou laurier de Chine) originaire de Chine ou du Japon.
Les 3 espèces fournissent leur huile essentielle :
- celle de ravintsara à partir des feuilles est riche en cinéole,
- celle du camphrier à partir du bois est fortement camphrée,
- l’huile essentielle du bois de Hô également obtenue par distillation à la vapeur d’eau du bois.
Focus sur les propriétés et bienfaits de cette huile essentielle, la plus répandue.
Quelle est la composition de l’huile essentielle de bois de Hô ?
- un alcool terpénique : une teneur de 99 % en linalol,
- de l’oxyde de linalol : traces.
Elle possède des propriétés anti-infectieuses, antivirales, anti-inflammatoires et antioxydantes.
Pour quelles raisons est-elle indiquée ?
- purifier et raffermir l’épiderme : acné, vieillissement cutané, vergetures, affections bénignes, démangeaisons, eczéma,
- agir contre certaines infections : bronchite, rhinopharyngite, rhume, grippe, infections gynécologiques.
Comment l’utiliser ?
- application cutanée : diluée dans une huile végétale en massage ou appliquée sur la zone concernée.
- voie respiratoire : inhalation sèche ou diffusion.
- voie orale : possible mais demander un avis médical.
Quelles précautions prendre ?
Éviter de confondre les 3 différentes huiles essentielles : chémotype linalol, cinéole ou camphre.
L’huile essentielle de bois de Hô est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes et aux enfants.
Elle contient beaucoup de linalol, un composant allergène. Faire un test de tolérance avant usage et comme elle est irritante, la diluer avant application sur la peau (20 % – 80 %).
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement si aucune amélioration et consulter.