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Médecine douce

Méthode Abura : Le nouveau régime minceur ?

La méthode Abura associe jeûne intermittent et régime cétogène, deux approches déjà bien connues du grand public, et fait beaucoup parler d’elle sur les réseaux sociaux. Pensée pour simplifier la perte de poids, elle s’appuie sur un enchaînement précis des périodes de jeûne et des fenêtres de repas, tout en privilégiant une alimentation pauvre en glucides et riche en graisses. Cette combinaison a pour objectif d’amener l’organisme à utiliser ses réserves lipidiques comme source d’énergie, avec à la clé une diminution de la masse grasse et une meilleure maîtrise de la faim. L’intérêt de ce protocole vient autant de sa structure claire que de sa promesse de flexibilité. Pour comprendre ses mécanismes et ses limites, il est utile de replacer chaque élément dans un cadre simple et pratique, à commencer par les repères de base du jeûne intermittent et les principes du régime cétogène.

Comment fonctionne la méthode Abura ?

Le cœur de la méthode Abura repose sur un jeûne 16, 8 adossé à une alimentation cétogène. Concrètement, la journée se découpe en 16 heures sans apport calorique et en 8 heures durant lesquelles on prend ses repas. L’intérêt du jeûne intermittent tient à l’alternance entre repos digestif et période d’apport, ce qui favorise un meilleur contrôle de l’appétit et une baisse progressive des apports spontanés. Pendant la fenêtre de 8 heures, la méthode Abura recommande un cadre cétogène, c’est à dire très peu de glucides, davantage de lipides de qualité et un apport protéique suffisant. Ce double levier vise l’entrée en cétose, un état où le corps mobilise préférentiellement les graisses comme carburant, avec un effet souvent rapporté de satiété plus durable. L’organisation 16, 8 reste compatible avec la plupart des rythmes de vie, par exemple en sautant le petit déjeuner et en ouvrant la fenêtre alimentaire au déjeuner. Les boissons non sucrées sont permises en dehors des repas, ce qui aide à tenir la plage de jeûne sans inconfort.

Ce cadre peut soutenir la régularité et l’adhésion. La méthode mise sur des routines simples, heures fixes pour manger, planification des repas, hydratation suffisante, afin d’éviter les pics de fringale. Elle rappelle aussi que les effets attendus, contrôle de la glycémie et diminution de l’appétit, tiennent à la répétition des journées bien structurées plus qu’à des efforts ponctuels. L’important, trouver une plage horaire réaliste et s’y tenir plusieurs semaines pour laisser au corps le temps de s’adapter.

Sur quels aliments repose la méthode Abura ?

La méthode Abura met l’accent sur le café noir, les protéines et les graisses de bonne qualité. Le café noir, consommé en dehors des repas, est présenté comme un allié potentiel pour mieux tolérer le jeûne grâce à un léger effet coupe faim et une stimulation modérée du métabolisme. Il doit rester non sucré et sans ajout calorique. Les protéines jouent un rôle clé pour préserver la masse musculaire lorsque le poids baisse et pour prolonger la satiété après les repas. Une répartition suffisante sur la fenêtre de 8 heures aide à limiter les grignotages. Les graisses recommandées sont issues d’aliments peu transformés, huiles végétales de qualité, oléagineux, poissons gras, avocats, afin de respecter l’orientation cétogène tout en apportant fibres, vitamines et minéraux.

Dans l’assiette, on privilégie des options simples et rassasiantes comme les œufs, les poissons et fruits de mer, les viandes en portions adaptées, les avocats, les amandes et autres noix. Les légumes à faible teneur en glucides occupent la moitié de l’assiette, pour les fibres et le volume qu’ils apportent. Cette façon de composer les repas facilite la gestion de la faim et rend la fenêtre alimentaire plus confortable. Pour renforcer la satiété tout en respectant les principes cétogènes, il peut être utile d’augmenter sa consommation de protéines de manière raisonnée, en répartissant les sources au fil de la journée. Les adeptes qui souhaitent des repères supplémentaires peuvent consulter des listes d’aliments à privilégier pendant le jeûne pour rester dans le cadre sans se restreindre à l’excès.

Y a-t-il des restrictions à garder à l’esprit ?

La méthode Abura se présente comme flexible et peu restrictive sur le choix des aliments tant que deux règles sont respectées, la plage de jeûne et l’orientation cétogène pendant la fenêtre alimentaire. Cette souplesse est souvent citée comme un avantage, car elle permet d’adapter les repas aux envies et aux contextes sociaux. Pour autant, rester dans l’esprit cétogène suppose de limiter nettement les apports en glucides, ce qui implique des ajustements concrets, substituer les féculents par des légumes, choisir des sauces sans sucre, vérifier la composition des produits. Il s’agit moins d’une interdiction universelle que d’un cadre cohérent pour maintenir la cétose et profiter de la satiété accrue qu’elle procure.

Le respect du jeûne demande quelques habitudes qui deviennent rapidement automatiques, caler ses horaires, prévoir de quoi boire sans sucre, anticiper un encas compatible si l’on dîne tard. Certaines situations nécessitent de la prudence, travail de nuit, grossesse, allaitement, antécédents de troubles du comportement alimentaire, pathologies métaboliques suivies, et justifient un avis médical préalable. La flexibilité vantée par la méthode tient surtout à la capacité d’organiser ses journées autour d’une fenêtre de repas régulière, plus qu’à la possibilité de tout manger sans réfléchir. Cette nuance aide souvent à mieux vivre la démarche, car elle ancre la liberté dans un cadre maîtrisé.

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Inès Reg a perdu plus de 15 kilos grâce à la méthode Abura.

Le témoignage public d’Inès Reg a contribué à la notoriété de la méthode Abura. L’humoriste française a rapporté une perte de plus de 15 kilos avec ce protocole, évoquant un regain d’énergie et une réduction de l’essoufflement au quotidien. Ce type de récit illustre ce que recherchent de nombreuses personnes, un cadre simple, des règles claires et la sensation de reprendre la main sur son alimentation sans passer par une liste interminable d’interdits. Les témoignages médiatisés donnent des repères concrets et motivants, horaires, types de repas, boissons autorisées, stratégies pour les sorties, et montrent comment intégrer la méthode dans une vie sociale active.

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Il reste utile de garder un regard personnel et pragmatique. L’expérience d’une personnalité offre une source d’inspiration, mais elle ne remplace pas les ajustements individuels nécessaires. Certains tolèrent très bien la fenêtre de 16 heures, d’autres progressent en commençant par 12 puis 14 heures avant d’étendre le jeûne. La diversité des rythmes de vie et des contraintes professionnelles invite à personnaliser sans s’éloigner des principes fondateurs. La méthode Abura propose un cadre qui peut se décliner de plusieurs manières tout en conservant ses repères, hydratation, choix d’aliments rassasiants, repas structurés, et c’est souvent cette marge d’adaptation qui favorise la tenue dans le temps.

La méthode Abura, impose-t-elle une activité sportive en parallèle ?

La méthode Abura ne conditionne pas ses résultats à la pratique d’une activité sportive. Elle mise d’abord sur l’effet combiné du jeûne intermittent et du régime cétogène pour induire une perte de poids. Cette caractéristique séduit les personnes sédentaires ou celles dont l’emploi du temps complique la mise en place d’un entraînement régulier. L’absence d’obligation d’exercice ne signifie pas que le mouvement n’a pas d’intérêt, mais simplement que l’efficacité de la méthode ne repose pas sur ce levier. En pratique, beaucoup de personnes observent qu’une promenade quotidienne ou quelques séances courtes de renforcement améliorent le confort de la démarche, qualité du sommeil, gestion du stress, maintien de la masse musculaire, sans que cela devienne une contrainte.

L’idée centrale reste la régularité alimentaire. L’organisation des repas et la stabilité des horaires pèsent souvent plus dans la balance que l’ajout d’activités épisodiques. Pour les personnes déjà actives, la méthode s’intègre bien en veillant à planifier les apports protéiques dans la fenêtre de 8 heures, notamment après l’effort, afin de soutenir la récupération. Pour les sédentaires, commencer par marcher davantage pendant la plage de jeûne peut contribuer à mieux supporter les premières semaines, sans transformer la méthode en programme sportif.

Un menu type à vous proposer en suivant la méthode Abura.

Un exemple de journée aide à poser des repères concrets. Une version simple peut s’organiser ainsi, ouverture de la fenêtre alimentaire à midi et fermeture à 20 heures. Entre ces horaires, trois repas équilibrés respectent les principes de satiété et de cétose. Le matin et en fin de soirée, seules l’eau, les infusions ou le café noir non sucré sont autorisés.

  • Petit déjeuner dans la fenêtre œufs cuits au plat avec avocat et bacon, accompagnés de légumes verts sautés. Les œufs apportent des protéines complètes, l’avocat fournit des graisses de qualité et les légumes augmentent le volume du repas sans excès calorique.
  • Déjeuner salade généreuse avec poulet ou poisson, mélange de feuilles vertes, concombre, avocat, graines, assaisonnée d’une huile riche en oméga 9. Cette composition assure fibres, croquant et satiété durable.
  • Dîner steak ou autre viande au choix avec légumes, par exemple brocoli, courgettes ou haricots verts, cuits avec un filet d’huile. La priorité reste le duo protéines, légumes, qui cale l’appétit tout en restant compatible avec la cétose.

Entre les repas, on évite les collations sucrées et l’on s’autorise des boissons non sucrées pour garder une bonne hydratation. Les personnes qui préfèrent deux repas au lieu de trois peuvent fusionner petit déjeuner et déjeuner en un plat plus copieux, tout en gardant l’équilibre protéines, graisses de qualité et légumes à faible teneur en glucides. La planification des courses et la préparation à l’avance de quelques bases, œufs durs, salade prête à assaisonner, portions de poisson, aident à rester dans le cadre les jours chargés. Cette organisation augmente les chances de tenir la méthode sur plusieurs semaines, ce qui conditionne les résultats visibles et la sensation de mieux être au quotidien.

Cette approche simple se veut concrète et évolutive. L’objectif n’est pas de viser la perfection dès le premier jour, mais d’installer des automatismes, horaires fixes, choix d’aliments rassasiants, hydratation régulière, qui finissent par guider les décisions sans effort. La combinaison du jeûne intermittent et d’une alimentation cétogène bien menée peut aider à perdre du poids, à lisser l’appétit et à retrouver de l’énergie. Comme pour toute démarche de modification alimentaire, les personnes avec des traitements ou des antécédents médicaux doivent échanger avec leur professionnel de santé pour valider l’adaptation à leur situation. En respectant ces repères et en restant à l’écoute des sensations, la méthode Abura trouve sa place dans une routine viable et durable.

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