Douleur derrière le genou en marchant : 7 causes courantes et solutions
Une douleur derrière le genou n’est jamais normale. Agir vite peut éviter d’autres soucis et garder la liberté de marcher.

Avoir mal derrière le genou en marchant, ça arrive plus souvent qu’on ne le croit. Ce type de douleur peut gêner au quotidien et parfois évoluer si on le néglige. Comprendre d’où vient la douleur aide à choisir le bon traitement et à éviter des soucis plus graves plus tard. Plusieurs causes, simples ou sérieuses, peuvent expliquer ce symptôme. Découvrez les principaux facteurs à surveiller pour garder des genoux en bonne santé et retrouver une marche normale.
Causes fréquentes des douleurs à l’arrière du genou en marchant
Ressentir une gêne ou une douleur derrière le genou en marchant n’a rien d’exceptionnel. Souvent, cette douleur apparaît sans signe avant-coureur. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène. Certaines sont bénignes, d’autres exigent une attention rapide. Voici les causes les plus rencontrées derrière cette douleur, avec ce qui les caractérise.
Kyste de Baker
Un kyste de Baker est une poche remplie de liquide qui grossit derrière le genou. Il se forme souvent quand l’articulation produit trop de liquide articulaire. On le reconnaît à une grosseur souple en haut du mollet, visible ou non. Ce kyste provoque une pression et une sensation de tiraillement. Marcher ou plier la jambe suffit parfois à réveiller la douleur. Cela peut gêner les mouvements, surtout si la poche comprime les tissus voisins. Parfois, la douleur va jusqu’au mollet, donnant l’impression d’un élastique trop tendu.
Blessure musculaire ou tendon douloureux
Les muscles et tendons à l’arrière du genou sont très sollicités à chaque pas. Une lésion du tendon poplité, du muscle jumeau interne ou du tendon ischio-jambier peut entraîner une douleur bien ciblée. Ça arrive après un faux mouvement, une course, ou une marche en dévers. La douleur s’installe d’un coup ou progressivement. Souvent, elle se ressent lors des efforts, en descendant les escaliers ou en se relevant. Un faux pas suffit parfois pour réveiller la gêne. Une raideur accompagne parfois la douleur, rendant la marche pénible.
Tendinite et surcharge
Quand on répète les mêmes gestes trop souvent, les tendons derrière le genou s’enflamment. Cette tendinite apparaît après une marche longue, un entraînement répétitif ou le port de charges lourdes. Le tendon devient sensible, parfois gonflé, avec une douleur qui augmente au fur et à mesure de l’effort. La zone est souvent chaude ou sensible au toucher. La marche devient pénible, surtout dans les montées ou si la fatigue s’accumule. Le repos améliore, mais la douleur revient dès que l’on tire trop sur le tendon.
Problèmes articulaires et arthrose
L’arthrose du genou use le cartilage et fragilise l’articulation. Quand le cartilage s’amincit, la mobilité diminue. Les ménisques abîmés aggravent la situation, surtout en marchant ou en montant les escaliers. La douleur est alors sourde, parfois ponctuée de blocages. Elle part du genou, descend vers l’arrière et gêne la démarche. Cette gêne peut durer de longues semaines. Les signes d’arthrose incluent des bruits de craquement, une raideur au réveil, et une douleur qui s’accentue en fin de journée.
Causes veineuses
Des problèmes veineux, comme une phlébite, touchent parfois l’arrière du genou. La douleur se réveille surtout à la marche, quand la circulation s’intensifie. Une phlébite provoque une douleur vive, associée à un gonflement et une chaleur locale. Le mollet devient parfois dur ou sensible. Il peut s’ajouter une sensation de jambe lourde et une rougeur diffuse. Ce type de douleur demande une vigilance accrue. Si elle s’accompagne de gonflement ou de fièvre, il faut consulter rapidement.
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Chaque cause a ses propres particularités. Comprendre les différences permet d’agir vite et d’éviter que la douleur ne s’aggrave.
Identifier la cause de la douleur derrière le genou
Quand on ressent une douleur derrière le genou, il n’est pas toujours simple de savoir d’où ça vient. Certains ressentent une gêne qui passe vite, d’autres remarquent une douleur qui persiste ou s’aggrave avec le temps. Prendre le temps de comprendre l’origine de la douleur, c’est déjà faire un pas vers la guérison. Plusieurs signes, comme l’apparition d’une bosse, un gonflement, ou une sensation de chaleur, donnent des indices sur le vrai problème.
Reconnaître les signaux du corps
Le corps envoie souvent des alertes avant que la douleur ne prenne trop de place. Une sensation de tiraillement ou un petit coup de poignard derrière le genou sont des signaux d’alerte. Parfois, la zone devient rouge, chaude ou gonflée. Il arrive qu’on ne puisse plus plier ou tendre la jambe sans difficulté. Le simple fait de marcher, monter ou descendre les escaliers devient alors compliqué.
Il est utile d’observer les circonstances dans lesquelles la douleur apparaît. Est-ce après une longue marche, en courant, ou en restant debout trop longtemps ? Est-ce que la douleur s’accompagne d’une bosse, d’une raideur ou d’un blocage du genou ? Tous ces détails aident à mieux cibler la cause.
Facteurs qui augmentent le risque
Certains facteurs rendent les douleurs derrière le genou plus probables. Une faiblesse musculaire ou un manque de souplesse aux jambes fragilise la zone. Les sports avec beaucoup de sauts ou de mouvements brusques fatiguent les tendons et muscles. Le surpoids augmente la pression sur l’articulation. Les personnes qui travaillent debout ou portent souvent des charges sentent aussi plus rapidement le genou tirer ou chauffer.
Des antécédents médicaux comme une blessure ancienne ou une maladie veineuse augmentent aussi le risque. L’âge joue un rôle, car les tissus s’usent avec le temps. Enfin, rester immobile trop longtemps, comme lors d’un long trajet ou après une opération, ralentit la circulation et peut provoquer une douleur soudaine.
Quand la douleur devient inquiétante
Il faut rester attentif si la douleur s’accentue ou ne passe pas après le repos. Une impossibilité de poser le pied au sol, un gonflement soudain, ou une fièvre doivent alerter. Si la jambe devient rouge ou bleue, ou si le mollet gonfle brusquement, il vaut mieux consulter sans attendre. Ces signes peuvent cacher un problème veineux ou une blessure sérieuse.
Identifier la cause exacte permet de choisir le traitement le plus adapté. Parfois, un simple changement dans ses habitudes suffit à calmer la douleur. D’autres fois, un avis médical est nécessaire, surtout si la gêne touche les gestes simples du quotidien. Garder l’écoute de son corps reste la clé pour éviter les mauvaises surprises.
Soulagement et précautions à prendre au quotidien
Gérer une douleur derrière le genou en marchant, c’est aussi apprendre à soulager la gêne chaque jour. Parfois, il s’agit juste d’adopter quelques gestes simples. Dans d’autres cas, il faut faire attention à certains signaux d’alerte. Prendre soin de ses genoux tous les jours réduit le risque de rechute et aide à retrouver le plaisir de marcher. Voici comment vous pouvez agir, sans compliquer les choses.
Adapter ses mouvements et organiser son repos
Bouger, c’est bien, mais sans forcer. Ajuster l’intensité de ses efforts aide souvent à calmer la douleur. Cela veut dire marcher moins vite, éviter les pentes raides, ou limiter les longues stations debout. Si la douleur est vive, s’arrêter et s’asseoir un moment aide à détendre la jambe. Évitez de forcer quand la gêne apparaît. Rester à l’écoute de votre corps limite les risques d’aggraver le problème. Un repos bien dosé, sans rester complètement inactif, favorise la récupération.
Changer de position, étirer doucement la jambe et surélever le membre touché soulagent souvent l’arrière du genou. Beaucoup trouvent qu’appliquer une poche de glace sur la zone réduit la sensation de brûlure. La glace, posée quinze à vingt minutes, calme les tissus irrités. Si la douleur vient après un effort, c’est encore plus utile.
Petits gestes à appliquer chaque jour
De simples habitudes font la différence pour vos genoux. Par exemple, choisir des chaussures adaptées apporte un vrai confort. Privilégiez des baskets souples, avec un bon soutien, pour éviter de mal répartir le poids. Pensez à échauffer vos jambes avant de partir marcher, même un court instant. Des petits exercices d’étirement préparent les muscles et limitent les tensions.
L’hydratation joue aussi un rôle. Boire de l’eau aide à garder les muscles et les tendons souples. Si vous restez longtemps assis, changez régulièrement de position. Ne croisez pas trop souvent les jambes, cela bloque la circulation derrière le genou. Un coussin sous la jambe, surtout la nuit, peut aussi améliorer le confort.
Savoir quand consulter
Certains signes ne trompent pas. Si la douleur devient plus forte ou dure sans s’améliorer malgré le repos, il est temps de consulter. Un genou gonflé, chaud ou déformé demande une attention rapide. De même, si une fièvre ou des difficultés à bouger la jambe se manifestent, n’attendez pas. Ces signaux peuvent indiquer un souci plus sérieux que le simple surmenage. Parfois, seul un professionnel peut confirmer ou non s’il y a un kyste, une phlébite ou une blessure plus grave.
Attendre trop longtemps augmente le risque de complications. Mieux vaut consulter tôt, même pour un simple doute. Cela rassure, oriente vers la bonne solution, et limite l’aggravation des douleurs.
Réduire les risques à long terme
Changer quelques habitudes protège les genoux sur la durée. Garder son poids stable diminue la pression sur l’articulation. Prendre le temps de renforcer les muscles autour du genou, par des exercices simples, stabilise la zone et réduit le risque de nouvelles douleurs. Si vous avez déjà eu plusieurs épisodes douloureux, prenez soin d’alterner les activités, pour ne pas trop solliciter les mêmes muscles.
La prévention, c’est un peu comme installer des amortisseurs sur une voiture. Plus on anticipe, moins on risque la panne. Les genoux aiment la régularité : ni trop, ni pas assez. Gérer les efforts, écouter ses sensations, et bouger chaque jour sans excès sont les clés pour marcher longtemps sans gêne.
A retenir
Une douleur derrière le genou n’est jamais normale. Agir vite peut éviter d’autres soucis et garder la liberté de marcher. Écouter son corps et réagir dès les premiers signes fait toute la différence. Accorder de l’attention à sa santé permet de préserver sa mobilité chaque jour.
Merci d’avoir lu ce guide. Vos expériences et conseils comptent : partagez-les en commentaire. Restez attentif à vos sensations, vos genoux vous le rendront.