6 signes étranges qui indiquent une baisse de testostérone

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La testostérone est une hormone clé de la santé masculine. Si sa baisse est souvent associée à une fatigue persistante, une baisse de libido ou encore une dépression, ses effets dépassent largement ces symptômes connus. Un faible taux peut agir silencieusement sur les os, le cœur, le cerveau ou encore la composition corporelle. Le seul moyen de confirmer un déficit hormonal reste le dosage sanguin, mais certains signes peuvent mettre sur la piste.

1. Réduction de la masse osseuse

Un déficit en testostérone fragilise la densité minérale osseuse. Cette faiblesse reste longtemps invisible jusqu’à l’apparition de fractures. Une étude publiée en 2014 dans l’American Journal of Physiology-Endocrinology and Metabolism a montré que la supplémentation en testostérone chez des hommes de plus de 60 ans améliorait la densité osseuse, notamment au niveau de la hanche et du bas de la colonne vertébrale. Pour soutenir naturellement vos apports, certains aliments boosteurs de testostérone peuvent être intégrés à l’alimentation quotidienne.

2. Risque cardiovasculaire accru

Un faible taux de testostérone, appelé aussi hypogonadisme, est associé à une augmentation des risques de crises cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et de décès prématuré. Une méta-analyse de 53 études publiée en 2014 dans Andrologie a confirmé ce lien. Selon l’urologue Mike Butcher (Southern Illinois University School of Medicine), la vigilance est essentielle, car le déficit hormonal accroît les vulnérabilités cardiovasculaires. Pour réduire ces risques, il est conseillé d’adopter une hygiène de vie protectrice du cœur.

3. Douleurs nerveuses et engourdissements

La testostérone et ses dérivés, comme la DHT, jouent un rôle dans la réparation des nerfs périphériques. Ces nerfs peuvent être endommagés par le diabète, certains traitements comme la chimiothérapie ou des traumatismes. Une étude publiée en mars 2014 dans le Journal of Endocrinology a montré que la testostérone pourrait atténuer les lésions nerveuses et réduire la douleur et l’engourdissement liés à la neuropathie. Si vos symptômes nerveux persistent, il peut être pertinent d’évaluer également votre statut hormonal. Des aliments favorisant la production de testostérone peuvent compléter une prise en charge.

4. Problèmes cutanés

Un faible taux de testostérone peut se manifester par une sécheresse cutanée ou aggraver des affections comme le psoriasis. Une étude parue en mai 2015 dans The Journal of Dermatology a observé que les hommes atteints de psoriasis présentaient des taux de testostérone plus bas que ceux qui n’étaient pas concernés. À l’inverse, un excès de testostérone peut lui aussi avoir des effets délétères sur la santé, soulignant l’importance de l’équilibre hormonal.

5. Difficulté à perdre du poids

Un déficit hormonal influence directement la répartition de la masse grasse. Les hommes en surpoids présentent souvent des niveaux de testostérone inférieurs à la moyenne. Une étude menée auprès de 181 hommes obèses (Obesity Research & Clinical Practice, juillet-août 2014) a montré que la supplémentation en testostérone entraînait une perte moyenne de 21 kg, avec une amélioration de la glycémie, de la tension artérielle et des paramètres lipidiques. Cela suggère que le déficit hormonal peut être un frein invisible aux efforts de perte de poids.

6. Déclin de la mémoire et des capacités cognitives

La testostérone participe aussi au maintien des fonctions cérébrales. Des chercheurs du Concord Health and Ageing in Men Project ont suivi pendant cinq mois des hommes de plus de 70 ans et ont noté un déclin de la mémoire et des capacités cognitives en parallèle d’une baisse hormonale. Une autre étude publiée en 2014 dans Supportive Care in Cancer a révélé que les patients traités par privation androgénique pour un cancer de la prostate obtenaient de moins bons résultats aux tests de motricité visuelle que leurs pairs. Ces données renforcent l’idée que la testostérone contribue à la vitalité cérébrale.

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Points essentiels à retenir

Un faible taux de testostérone ne se limite pas à la baisse de libido. Il impacte la santé osseuse, cardiovasculaire, nerveuse, cutanée, métabolique et cognitive. Les signes peuvent être silencieux et progressifs. Le dépistage repose sur une prise de sang et permet d’envisager un suivi adapté. Maintenir un mode de vie actif, une alimentation équilibrée et surveiller sa santé hormonale constituent les meilleures stratégies pour préserver son équilibre global.

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