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Médecine douceGuide des plantes médicinales

Soigner les plaies et les problèmes digestifs avec la salicaire

Aline Legrand

La salicaire, au nom botanique Lythrum salicaria, est une plante de la famille des Lythracées. Cette herbacée vivace à tiges rouges verticales, à feuille lancéolée et à fleurs roses violacées, peut atteindre jusqu’à 1,50 m de hauteur. Originaire d’Europe, elle s’acclimate dans toutes les régions tempérées. Elle pousse si facilement qu’elle est considérée comme une plante invasive. La phytothérapie utilise les parties aériennes pour soigner divers troubles associés au système digestif et aux blessures. Quels sont ses actifs et comment l’employer ?

Dans quel cas utiliser la salicaire ?

La salicaire est composée principalement de polyphénols, de tannins et de mucilages.
Elle a un pouvoir astringent et hémostatique : stopper l’écoulement sanguin, resserrer les tissus et favoriser la cicatrisation.
Elle possède également des vertus anti-inflammatoires, analgésiques et antiseptiques intestinales : combattre les infections, protéger et régénérer les muqueuses, notamment sur la paroi des intestins.
Elle peut s’utiliser :

Sous quelle forme l’employer ?

  • En usage interne : tisane (infuser 2 à 3 g dans une tasse d’eau bouillante pendant 10 minutes), décoction (faire bouillir 30 g de plantes dans 1 litre d’eau, 2 à 3 tasses par jour), teinture-mère (40 gouttes dans 1 verre d’eau, 2 à 3 fois par jour),
  • En usage externe : décoction sur une compresse ou poudre appliquées sur les lésions.

Quelle précaution prendre avant son utilisation ?

L’utilisation de cette plante présente peu de risques. Toutefois, elle est déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes et aux enfants.

Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques.

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