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Monilia albicans : le remède homéopathique anti-candidose

La souche du remède homéopathique Monilia albicans se prépare par dilution et dynamisation d’un champignon unicellulaire microscopique, le candida albicans, classé dans la famille des Saccharomycetacées.

Cette levure vit normalement dans la flore bactérienne du corps humain sans être pathogène. Cependant en proliférant, elle peut provoquer des candidoses dans l’appareil digestif ou génital, potentiellement graves chez les personnes immunodéprimées.

Les premières recherches homéopathiques se sont appuyées sur le principe de similitude. Il s’agissait d’administrer une substance à une personne volontaire en bonne santé et d’observer les symptômes provoqués sur celle-ci. Puis, après avoir diluée et dynamisée cette substance pour atténuer sa toxicité, la souche homéopathique devenait un médicament contre des symptômes similaires.

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Le champignon candida albicans n’a pas été administré à des personnes en bonne santé : les homéopathes ont utilisé directement la levure responsable des divers symptômes observés chez des personnes affectées de candidose (prolifération de cette levure) pour fabriquer le traitement.

Quelles sont les indications de Monilia albicans ?

Monilia albicans est le traitement des infections fongiques dues au Candida albicans :

  • candidose des ongles et cutanée : intertrigo candidien (plis cutanés), perlèche (infection fongique à la commissure des lèvres avec croûtes humides et fissures),
  • candidose buccale : infection fongique des muqueuses de la bouche et de l’œsophage, accompagnée de plaques blanchâtres (ou muguet),
  • candidose génitale : mycose vaginale récidivante, vulvo-vaginite (pertes abondantes et malodorantes), prurit anal et des organes génitaux externes.

Ces symptômes s’accompagnent parfois d’asthénie physique, de troubles nerveux, d’affection digestive et d’une baisse de libido.

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Ils apparaissent et s’aggravent par la consommation excessive de sucre, de produits laitiers, de tabac et d’alcool, avec le diabète et la grossesse, en cas de carences en vitamines et de faiblesse immunitaire. La prise de certains médicaments et d’antibiotiques peuvent favoriser également la prolifération de ce champignon.

Comment se soigner avec Monilia albicans ?

Des granules, doses de globules et une solution hydro-alcoolique sont proposées. Il existe également une pommade pour application locale.

La médecine homéopathique est très individualisée, le patient étant au centre de la prescription. Elle considère le malade dans sa globalité : ensemble de ses symptômes, les modalités d’amélioration ou d’aggravation de ceux-ci, sa personnalité et son histoire de santé. Ces aspects la distingue de la médecine conventionnelle qui est plus rapide mais peut parfois provoquer des effets secondaires. La relation entre le patient et le praticien homéopathique est aussi plus étroite.

La plupart du temps, les candidoses sont des troubles superficiels. Dans certains cas, elles peuvent devenir invasives et résister aux traitements antifongiques. Comme des médicaments ou des antibiotiques fragilisant les défenses immunitaires et la flore microbienne peuvent les provoquer, une consultation médicale est souvent nécessaire.

Voici des posologies courantes de Monica albicans (à titre d’exemples) :

  • candidose chronique : 3 ampoules par jour, 4 CH, pendant 15 jours. Puis réduire petit à petit à 2 ampoules et 1 ampoule quotidienne pendant 15 jours.
  • mycose vaginale : 1 dose par semaine, 9 CH, puis, si besoin, augmenter progressivement la dilution jusqu’à 15 CH.
  • mycose cutanée : appliquer sur la peau nettoyée (plusieurs dilutions possibles 4, 5, 9, 15 CH).

Ce traitement ne demande pas de précautions particulières mais la prise doit être réalisée en dehors des repas, de la consommation de café, thé, ou tabac. Les personnes présentant une intolérance au saccharose ou au lactose doivent prévenir leur praticien car les granules et globules en contiennent comme excipients.

Toujours solliciter l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander aussi le conseil d’un praticien allopathique.

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Aline Legrand

Ma passion : Les plantes et de la naturopathie, une discipline qui vise à favoriser la santé et le bien-être par des méthodes naturelles.

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