Le cajeput ou cajeput vrai est un petit arbre originaire du Vietnam, de Malaisie et d’Indonésie. Il appartient à la famille des myrtacées et porte le nom latin Melaleuca leucadendron cajuputii – à ne pas confondre avec le Melaleuca leucadendra, une autre espèce qui contient une grande quantité de méthyl-eugénol toxique à une certaine dose.
L’huile essentielle de Cajeput extraite des feuilles est très renommée en Asie. C’est l’un des constituants du baume du tigre rouge. Selon le mode de distillation (hydrodistillation ou distillation par CO2 utilisé comme solvant), la composition change.
L’hydrodistillation est un procédé plus traditionnel que l’extraction au CO2.
Quelle est les compositions de l’huile essentielle de cajeput ?
- oxydes monoterpéniques : environ 60 % de 1.8-cinéole,
- monoterpénols : alpha-terpinéol, linalol, terpinène-4-ol,
- monoterpènes : comme le limonène, myrcène, alpha et béta-pinène, etc.,
- sesquiterpénols : globulol, viridoflorol, spathulénol.
Dans quels cas est-elle indiquée en aromathérapie ?
Principalement pour :
- atténuer les infections : infections urinaires, infections respiratoires,
- calmer les douleurs : articulaires, musculaires, rhumatismes,
- protéger l‘épiderme : blessures superficielles, renforce la barrière cutanée. Le type obtenu par CO2 protège des rayons solaires.
Comment bien utiliser l’huile essentielle de Cajeput ?
- voie cutanée : diluer l’huile essentielle à 20% et ajouter de l’huile végétale avant application ou massage (dos, torse, bas ventre, zones douloureuses).
- voie respiratoire : inhalation humide ou sèche.
Quelles sont les précautions d’emploi ?
L’huile essentielle de Cajeput est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu’aux enfants.
Elle est contre-indiquée aux personnes ayant des antécédents de convulsions et d’épilepsie ou prédisposées à l’asthme.
L’ingestion est réservée à une prescription médicale. La concentration en 1.8-cinéole et en monoterpènes présente un risque neurotoxique.
Elle possède des molécules « cortison like » (à proscrire en cas de traitement à la cortisone), elle est irritante pour la peau et les voies respiratoires (l’utiliser diluée) et possiblement allergène.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement si aucune amélioration et consulter.