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Médecine douceGuide des plantes médicinales

La capucine : une plante aux nombreuses vertus

Aline Legrand

La capucine, originaire du Pérou, est une plante comestible. Avec un goût proche de celui du cresson, elle porte le surnom de cresson du Pérou. Son appellation scientifique est Tropaeolum majus et elle appartient à la famille des Tropaéolacées. Pour les populations autochtones d’Amérique du Sud, elle est autant un aliment qu’un médicament. Rapportée en Europe au temps de Christophe Colomb, c’est un médecin allemand qui découvrit au 18 ème siècle ses propriétés médicinales. Quelles sont-elles ?

Quelle est la composition de la capucine ?

Ses principaux composants sont :

  • des glucosinolates : ces glucides sulfurés ont des propriétés décongestionnantes, antibiotiques ou encore antiseptiques intestinales et hypotenseuses.
  • des flavonoïdes : comme l’isoquercitroside (antioxydant, antiradicalaire, diurétique),
  • des acides organiques : érucique (un acide gras de type oméga-9, protecteur cardiovasculaire), oxalique (potentiellement toxique à haute dose), phosphorique,
  • de la vitamine C : taux très élevé
  • du soufre,
  • de l’huile essentielle.

Quelles sont ses principales indications médicinales ?

De quelles façons l’utiliser en thérapie ?

  • tisane : infuser 1 cuillère à soupe de plante séchée dans 1 tasse d’eau bouillante, 3 fois par jour en dehors des repas.
  • décoction : faire bouillir 1 poignée de plante séchée dans un litre d’eau 15 minutes puis filtrer. Utiliser en lotion pour les soins capillaires et cutanés.
  • teinture mère : diluer 25 gouttes de teinture dans un verre d’eau, 3 fois par jour.
  • gélule : 3 gélules 3 fois par jour avec un verre d’eau.

Quelles sont les recommandations d’utilisation ?

La capucine est globalement bien tolérée mais à forte dose, elle peut provoquer des irritations gastriques, rénales ou intestinales.

Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques

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