Iodum : pour problèmes métaboliques et hyperthyroïdie
Iodum est un remède homéopathique obtenu à partir d’une souche minérale, l’iode. Découvert en 1811, cet oligoélément est apparenté à la famille des halogènes. De nature solide, sa couleur est gris métallique touchant au violet.
L’iode est un élément chimique essentiel au fonctionnement des hormones thyroïdiennes. Un dosage bien maîtrisé est indispensable à l’organisme.
Mais en excès ou en manque, il peut déclencher des pathologies graves :
- une carence : un goitre, une hypothyroïdie, des retards de croissance chez les enfants,
- un excès : une hyperthyroïdie, des troubles digestifs ou des problèmes de peau.
L’iode se trouve naturellement dans les coquillages et le sel de mer. La ration journalière conseillée pour un adulte est d’environ 150 microgrammes.
Par le passé, les premiers homéopathes ont observé les effets de doses variées d’iode sur des personnes en bonne santé volontaires pour l’expérience. L’iode a provoqué des symptômes similaires à ceux observés dans certaines maladies, comme les troubles thyroïdiens, les affections respiratoires ou irritations des muqueuses. À noter que ces symptômes n’étaient pas systématiques et leur intensité pouvait varier d’une personne à l’autre.
Ensuite, l’iode a été dilué et dynamisé suivant le processus homéopathique pour fabriquer la souche Iodum destinée à traiter, à doses infinitésimales, des maladies aux symptômes similaires.
Quels sont les effets bénéfiques d’Iodum pour la santé ?
Iodum est prescrit plusieurs de cas, ce qui en fait un remède assez polyvalent :
- endocrinologie : hyperthyroïdie avec goitre, amaigrissement malgré boulimie, tachycardie et palpitations, sensation de chaleur, dyspnée soutenue en montant une pente ou des escaliers, tremblements,
- troubles respiratoires : rhinopharyngite aiguë et chronique, laryngite avec toux ou sensation d’oppression thoracique accompagnée d’anxiété, rhume, toux douloureuse,
- irritation des muqueuses : gingivite, aphte, stomatite, diarrhée irritante, leucorrhée brûlante,
- problèmes gynécologiques ou andrologiques : kyste ovarien, endométriose, modification bénigne du tissu mammaire, induration ou atrophie testiculaire,
- problèmes cutanés : acné juvénile et rosacée, kyste.
Des troubles qui s’aggravent par l’effort, la chaleur et l’estomac vide et qui s’améliorent en mangeant, au froid, par le mouvement lent et doux peuvent évoquer le traitement Iodum.
Comment utiliser Iodum ?
La souche homéopathique Iodum se présente essentiellement sous forme de granules (avec un excipient de lactose ou de saccharose).
Aucune contre-indication ni effets secondaires à mentionner mais employer Iodum sous le contrôle d’un médecin homéopathe pour la sphère endocrinologique notamment (troubles thyroïdiens, faire des analyses hormonales régulières).
Prendre Iodum en dehors des repas et à distance du thé, café, tabac.
Les posologies sont toujours individualisées en homéopathie. Par ailleurs, certains profils de patients semblent réagir mieux aux traitements. Pour Iodum, il s’agit de personnes hyperactives, agitées, maigres et anxieuses, toujours affamées et se plaignant tout le temps d’avoir trop chaud.
La prescription d’Iodum, comme tout traitement homéopathique, repose sur une méthode d’analyse très spécifique demandant une bonne connaissance du répertoire homéopathique. L’analyse des symptômes liés à Iodum est complexe et multivariée. En plus de troubles physiques, il faut prendre en considération les traits/symptômes psychologiques et émotionnels du patient.
Seulement à titre indicatif, voici quelques posologies possibles :
- hyperthyroïdie : 3 granules, 7- 9 CH, chaque jour.
- troubles gynécologiques : 3 granules, 5 CH, 3 fois par jour.
- sphère respiratoire : 2 granules, 5 CH, 3 fois par jour.
- boulimie : 10 granules, 5 CH, dès envie irrépressibles de manger.
Toujours solliciter l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander aussi le conseil d’un praticien allopathique.