L’helonias est une plante herbacée aux fleurs jaune-verdâtre. Originaire d’Amérique du Nord, les indiens Navajo l’utilisaient traditionnellement pour soulager les troubles menstruels. Ses composants ont des effets antispamodiques utérins et soulagent les lourdeurs pelviennes. L’ingestion de cette plante à forte dose peut entraîner les mêmes symptômes que ceux qu’elle traite en homéopathie avec un dosage infinitésimal. C’est ce qui sous-tend l’usage du traitement Helonias dioïca.
Pourquoi recourir à Hélonias dioïca ?
Il permet de
- soulager la congestion et la douleur pelvienne : allant jusqu’au lumbago, descente d’organes (ou prolapsus),
- calmer les mycoses vaginales et les leucorrhées : pertes anormales irritantes et malodorantes,
- réguler le cycle menstruel : saignement abondants post-accouchement, modification du cycle à la ménopause.
Les symptômes traitables avec Hélonias dioïca sont souvent aggravés si la patiente fait une fixation sur son utérus. Inversement ceux-ci s’améliorent avec des moments de distraction.
Comment l’administrer ?
La prescription homéopathique est toujours personnalisée et s’appuie sur le profil du patient. Cette médecine alternative aborde sa globalité physique et psychique pour activer ses capacités de guérison. Certains troubles physiques sont accompagnés de malaises psychiques. Si les malades manifestent un état obsessionnel, mélancolique et quasi dépressif, le traitement Helonias dioïca est approprié.
Le médecin homéopathe prescrit souvent des granules à basse dilution. Par exemple,
- contre les mycoses vaginales : 5 granules en 5 CH matin et soir.
- contre les leucorrhées : 3 fois par jour, 5 granules en 9 CH.
- contre les problèmes menstruels, douleurs utérine et descente d’organes : matin et soir 3 granules en 5 CH.
- contre les troubles obsessionnels ou dépressifs concomitants : une dose en 15 CH par semaine.
Les excipients des granules sont du lactose ou du saccharose (prévenir le médecin en cas d’intolérance).
Éviter d’associer la prise au thé, tabac, café, prendre en dehors des repas.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander aussi le conseil d’un praticien allopathique.
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