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Médecine douceGuide des plantes médicinales

Conseils d’utilisation de la pâquerette en phytothérapie

Aline Legrand

Elle fleurit à Pâques et accompagne la ritournelle du « je t’aime, un peu, beaucoup, etc. » De la famille botanique des Asteracées, son nom scientifique est Bellis perennis.  La pâquerette est une plante vivace, ornementale, comestible et officinale. C’est beaucoup pour une petite fleur commune des gazons, déjà mentionnée à la Renaissance pour ses vertus curatives. Que cache dans ses pétales cette fleur de l’innocence et de la pureté (selon la tradition) ?

Quels sont les composants et actifs de la pâquerette ?

Ses principaux composants sont :
  • des saponosides : antifongiques pour la plante, expectorantes, sécrétolytiques,
  • des principes amers : antibactériens, propriétés digestives,
  • des polyacétylènes : certaines études font mention de possibles propriétés anti-cancéreuses,
  • des acides organiques : essentiels au processus métabolique,
  • du mucilage : composé émollient, adoucissant.

Pourquoi est-elle indiquée en phytothérapie ?

La pâquerette contribue principalement à entretenir la santé de la peau.

Elle est aussi indiquée pour :

Comment utiliser la pâquerette ?

Ses bienfaits proviennent des feuilles et des fleurs.

  • en tisane : infuser 10 minutes 1 cuillère à soupe de plantes dans 250 ml d’eau bouillante à raison de 2 à 3 tasses par jour
  • en décoction pour la peau : faire bouillir pendant 3 minutes 40 g de plante dans un litre d’eau. Infuser pendant 10 minutes. Appliquer en compresse sur les zones à traiter.
  • en teinture-mère : 3 fois par jour, diluer 25 gouttes dans un verre d’eau.
  • en huile végétale (hydrolat huileux) : quelques gouttes pour des massages ou traiter la peau.

Y a-t-il des mises en garde contre la pâquerette ?

La pâquerette ne présente ni contre-indications ni effets secondaires connus.

Toutefois, toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques.

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